Dans l’océan des comptes Instagram de voyage ultra-léchés, Outside en a dégoté un qui sort du lot: chaque cliché y est accompagné de petites lignes inspirantes. Voici notre sélection pêchée au grand large.
Dès le premier coup d’œil, @tinyatlasquarterly nous plonge dans une galerie d’images incroyables, où l’on croise aussi bien le regard doux d’un alpaga que l’austérité des lignes d’un paysage urbain. Mais si ce compte sort du lot, c’est parce que chaque photo est accompagnée d’un court récit évocateur qui met en lumière les gens, les lieux et les histoires derrière le cliché.
C’est la profondeur de ces regards qui a incité Emily Nathan, une photographe qui vit en Californie, à lancer en 2012 un magazine papier trimestriel autour du voyage : Tiny Atlas Quarterly. Sept ans plus tard, @tinyatlasquarterly est devenu une communauté à part entière avec plus de sept millions de hashtags #mytinyatlas qui encadrent les meilleures photos de voyage de ses followers.
Après avoir rodé et fantasmé de longues heures sur leur compte Insta, voici les photos de nos prochaines destinations de rêve.
Les îles Lofoten, au large de la Norvège et bien au-dessus du cercle polaire Arctique, sont connues pour leurs villages de pêcheurs colorés où les fjords semblent lilliputiens à l’ombre de sommets spectaculaires. Emily Nathan conseille une balade en ferry le long de la côte pour profiter de quatre heures de vues imprenables.
On trouve de nombreux bâolis – ou puits à degrés — dans le nord de l’Inde, mais celui de Panna Meena Ka Kund, de par sa proximité avec Jaipur, est plus simple d’accès pour les touristes. Ses immenses citernes en pierre accessibles par des escaliers et des paliers longeant les murs ont un usage aussi pratique que spirituel.
Le littoral d’Oahu, l’île la plus peuplée d’Hawaï, s’étend sur près de 180 km linéaires. Mais cette image a été prise sur l’une des étendues de sable les plus reculées, prouvant qu’en dépit d’une activité humaine foisonnante, il est encore possible de trouver des bouts de nature à couper le souffle.
Le lac Hillier fait partie des “pink lakes”, ces lacs aux nuances de rose qu’on trouve au sud de l’Australie occidentale. Les scientifiques attribuent leur étonnante couleur aux microorganismes couleur rose bonbon qui peuplent leurs eaux salées.
Un phénomène aussi spectaculaire qu’éphémère au parc national de Yosemite en Californie. Pendant quelques jours au mois de février, si le ciel est dégagé et que les eaux de fonte sont abondantes, la chute de Horsetail Fall se transforme en une flamboyante « cascade de feu ». Mais il faut travailler son timing : ça ne dure qu’une dizaine de minutes.
Le Parc National Marin d’Ang Thong, en Thaïlande, englobe un somptueux archipel de 42 îles aux caractéristiques uniques : des falaises calcaires vertigineuses, des grottes à explorer, des lacs émeraude… Seulement deux îles sont habitées : Ko Wua Ta Lap et Ko Phaluai.
Uummannaq signifie “en forme de cœur” en groenlandais, et c’est le nom de ce mont aux deux pics similaires qui donne son nom à la ville qui s’étend à ses pieds et à l’île sur laquelle il se dresse. Il n’y a que 83 jours environ par an de soleil, en été, c’est donc le meilleur moment pour y aller – sachant qu’en juin et juillet, le soleil ne se couche pas du tout.
Si on est un aficionado des comptes Instagram de voyage, on a forcément vécu un moment de stupéfaction devant les nuées de montgolfières dans le ciel de Cappadoce en Turquie. La bonne nouvelle, c’est qu’on peut jouir en direct du spectacle à n’importe quel moment de l’année. Mais en haute saison, d’avril à juin, on peut voir jusqu’à 150 ballons se livrer à un ballet aérien.
241 marches zigzaguent jusqu’au sommet de l’îlot de Gaztelugatxe dans le Pays Basque espagnol. Elles mènent à l’ancien ermitage qui a été mis à sac, brûlé et détruit des dizaines de fois depuis sa construction au Xe siècle.
Les plus grands parcs nationaux des États-Unis se trouvent dans l’Alaska, et Denali, le troisième en taille, occupe une surface équivalente à quatre départements français. Sur ses terres habitent certaines des espèces sauvages les plus représentatives de l’Amérique, du pygargue à tête blanche – celui du grand sceau des États-Unis — au caribou en passant par le loup et le grizzli.
Kvitoya est l’île la plus reculée de Svalbard, le plus septentrional des archipels norvégiens. Sur l’image, un ours polar traverse un glacier voisin.
Publié avec l’autorisation de My Tiny Atlas : Our World Throught Your Eyes, par Emily Nathan, copyright (c) 2019. Publié par Ten Speed Press, une division de Penguin Random House, Inc.
A découvrir : @tinyatlasquarterly, le compte Instagram qu’on aurait tous voulu créer.
Photo d'en-tête : Jan Gawron pour Tiny Atlas Quarterly- Thèmes :
- Photographie
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