“Un atlas de la souffrance”, voilà comment António Guterres, secrétaire général des Nations Unies a qualifié les résultats du second volet du sixième rapport du GIEC. Non, vous n’en aviez pas entendu parler ? Normal, dans les médias, cette actualité est bien souvent passée à la trappe, occultée par la guerre en Ukraine mais aussi par un sentiment d’impuissance général. Et, franchement, au vu des éléments alarmants, on comprend pourquoi beaucoup sont tentés de faire l’autruche car une chose est certaine : la catastrophe climatique est inévitable. Mais on le répètera jamais assez, on peut, on doit agir, et vite! En 2004, afin d’aider son client BP à ne pas être tenu responsable de la destruction environnementale qu’il causait, l’agence de relations publiques Ogilvy and Mather a eu une idée : rejeter la responsabilité des émissions de carbone sur les individus plutôt que sur les géants de l’énergie fossile. Résultat : un calculateur d’empreinte carbone individuel au succès retentissant est né. Et quasiment du jour au lendemain, la demande de produits « écolos » a explosé, en raison des tentatives des consommateurs visant à endiguer le changement climatique prévu. Et c’est un échec, met encore une fois en évidence, six mois après le premier volet, un nouveau rapport du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) des Nations Unies. Avec sobriété et fermeté, il annonce des conclusions claires : les effets du changement climatique commencent d’ores et déjà à se faire sentir et ils concernent l’ensemble de la planète, menaçant au passage les systèmes naturels et artificiels sur lesquels repose la vie humaine. Une situation qui ne fera qu’empirer si l’on n’agit pas rapidement. Ce 6e rapport d’évaluation du GIEC est clair : pour limiter la gravité de la catastrophe climatique imminente, chaque centième de degré supplémentaire pouvant être évité joue un rôle déterminant. Et pour y parvenir, un seul moyen : la réduction des émissions carbones. Autre point alarmant :…
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