Trouver chaussure à son pied n’est pas chose aisée. Amorti, stabilité, confort, dynamisme… Sur quels critères se baser et comment choisir la bonne paire parmi les centaines de marques et de modèles ?
L’amorti
La première des choses, avant même de penser au fit ou à la construction de la chaussure, est de savoir quel type d’amorti vous souhaitez : important ou léger. Les coureurs légers en recherche de vitesse et d’efficacité préféreront une semelle plus fine (mais pas minimaliste) – moins de 20 millimètres au niveau du talon – tandis que ceux qui sont plus lourds ou plus lents opteront pour le confort et un amorti plus prononcé.
Le drop
C’est la différence de hauteur entre le talon et l’avant du pied. C’est une donnée importante qui peut avoir une influence sur votre foulée. Si vous avec une attaque talon, vous apprécierez un modèle avec une semelle plutôt épaisse sur l’arrière. Généralement, le drop sur ces chaussures est plus important (8-12mm). Ceux qui ont une attaque médio-pied préfèrent souvent un drop moins élevé (0-6mm) qui leur permet de dérouler plus facilement leur foulée.
Le dynamisme
On parle ici de la réactivité de la chaussure lors de l’appui au sol. Avec certaines chaussures vous aurez l’impression de rebondir, avec d’autre de vous enfoncer dans un oreiller. Le bon choix sera un compromis qui dépendra de votre allure et des distances que vous souhaitez parcourir. Si vous cherchez la vitesse sur 10km, semi ou marathon, optez pour un dynamisme important avec une semelle intermédiaire assez fine. Pour l’entraînement, privilégiez le confort. Cependant, ces deux critères ne sont pas nécessairement antinomiques. Les marques développent leur propre mousse EVA – composante des semelles intermédiaires – avec le jargon marketing qui les accompagnent. Si possible, essayez une chaussure et marchez quelques pas avec pour savoir si le dynamisme vous correspond.
Pronation / Supination
Il y a encore quelques années, la plupart des coureurs pensaient avoir besoin d’une chaussure pronatrice (renfort sous la voute plantaire). Fort heureusement, cette tendance n’est plus vrai aujourd’hui. Bien sûr, une chaussure pronatrice sera salvatrice pour maintenir sa foulée lorsque l’on est fatigué ou pour les coureurs lourds. Néanmoins, si vous débutez la course à pied, ne vous souciez pas de ça et choisissez une chaussure universelle ; focalisez-vous plutôt sur le choix de l’amorti et du dynamisme.
La tige
Les coureurs les plus rapides cherchent parfois à se débarrasser de tout le confort optionnel, si celui-ci n’a pas d’intérêt pour la performance. Pour autant, la tige (la partie supérieure) de la chaussure est tout de même primordiale. Une languette rembourrée vous protégera au niveau des lacets, ces derniers pouvant être parfois très gênants. De plus, le tissu utilisé sur le chausson aura aussi une grande influence sur le confort général.
Le fit
On parle ici de la forme du chausson, notamment sur l’avant du pied. Certaines marques sont réputées pour des fit étroits, d’autres se sont fait connaître pour des fit larges. Une chaussure bien ajustée vous permettra d’économiser un peu d’énergie à chaque pas et facilitera votre foulée. Un modèle trop étroit ne sera pas confortable et pourrait provoquer des échauffements, voire des ampoules. À l’inverse, une chaussure trop large ne maintiendra pas bien votre pied, vous perdrez alors en efficacité et en stabilité.