356 km, 27 390 m – oui, plus de 27 km de dénivelé positif ! – se déroulant sur 34 communes autour de Courmayeur : l’épreuve légendaire réunit chaque année une poignée de coureurs hyper entrainés. 750 en 2019. Les meilleurs mettent autour de 75 heures. Les coureurs moins chevronnés, qui n’en sont pas moins méritants, ont 150 heures pour en finir avec cette course en semi autonomie. Lancés dimanche, on attend donc les premiers à partir de demain.
Dix ans déjà que le Tor des Géants fascine et inquiète aussi à la fois. Une seule étape, vitesse libre mais un temps maximum de 150 heures … on ne s’engage pas à la légère sur le trail des trails, comme le rappellent les organisateurs. La course « comprend de nombreux passages en altitude, même à plus de 3 000 mètres d’altitude où les conditions peuvent être très difficiles (vent, froid, pluie, neige, glace), alternant avec des passages à des altitudes bien inférieures, où les conditions peuvent être exactement à l’opposé (très chaud) », précisent-ils sur leur site. « Le coureur doit s’attendre à faire face entre les différentes bases de vie (environ 50 km) à différentes conditions climatiques, de jour comme de nuit (…) Un entraînement attentif et une réelle capacité d’autonomie personnelle sont des conditions indispensables pour affronter cette course. » Avant d’ajouter : « ATTENTION Sous-estimer sa préparation psychophysique, ses vêtements et son équipement peut avoir des conséquences extrêmes, voire fatales ! » D’autant, rappellent les organisateurs, que « la sécurité dépend de la capacité du coureur à se gérer seul, même dans des situations extrêmes « .
On l’aura compris, les coureurs du Tor, tous autant qu’ils sont, jouent gros sur cette course.
En 2018, l’Italien Franco Collé l’avait bouclée en 74h03min29s, contre 67h52 min15s pour l’Espagnol Javier Dominguez-Ledo l’année précédente. On suivra donc avec beaucoup d’intérêt la course qui est en cours depuis dimanche.
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Photo d'en-tête : Le Tor des Géants- Thèmes :
- Ultra Trail