Pour son premier « vlog » ou vidéo blog, mis en ligne dimanche, le héros de Latitude Zéro nous explique, démonstration à l’appui, comment il occupe ses journées de confiné suisse. Et ce n’est pas de tout repos, ni trop confiné d’ailleurs.
Si pour vous garder la forme actuellement consiste à faire dix pompes par jour ou tout simplement à vous maintenir à plus d’un mètre de votre réfrigérateur – ce qui au bout d’un mois relève déjà de la performance pour tout confiné normalement constitué – pour le héros de Latitude Zéro, cela se traduit par 7 km de montée (et 500 m de dénivelé) en tirant trois pneus, une de ses techniques d’entraînement pour ses expéditions. Un moyen d’avoir « un corps et des muscles et de frimer un tout petit peu », dit-il. Mais aussi et surtout de s’entraîner physiquement et psychologiquement. Car « l’entraînement, c’est ma vie », dit-il avant de dévoiler pour la première fois sa « caverne d’Ali Baba », où il stocke tout son matos.
Des skis utilisés pour sa première expédition au Pôle Nord, de nuit, en passant par l’indispensable machette de Latitude Zéro, sans parler des piolets de ses ascensions himalayennes ( Gasherbrum I et Gasherbrum II , Makalu), tous les accessoires que les fans de Mike Horn seraient sans doute prêts à acheter à prix d’or, sont là.
En trois percées et un coup de chalumeau, super Mike bricole dans la foulée un «traîneau ». Soit trois bons gros pneus reliés par une corde qu’il entreprend de tirer illico, pour se faire les jambes. « Une heure et demie de cet effort, c’est comme t’as couru 40 km à fond la caisse », commente-t-il, à peine essoufflé. « Si tu te prépares pas ici, tu vas pas traverser le Pôle Nord ». C’est noté!
« Il faut bosser pour arriver quelque part. », explique-t-il avant d’amorcer la descente fissa, les pneus toujours accrochés à la ceinture. Un exercice qu’il alterne 3 à 4 fois par semaine avec le VTT et le trail. Plutôt efficace si l’on en juge par la forme de l’aventurier, bientôt 54 ans, mais que nous ne recommanderons pas sur les sentiers herbeux, au risque de totalement les défoncer.
A peine rentré, Mike Horn, qui aime bien aussi boire un coup de rouge ou une bière, s’attaque direct à la confection d’une fondue, avant de nous rappeler que l’idée de ce premier vlog, couvrant « une journée normale » était de nous dévoiler les secrets de son entraînement mais surtout de nous motiver pour nous « bouger les fesses ! ».
Pas sûr qu’on arrive à se projeter à son niveau, ni même à ses conditions de « confinement », mais, on suppose qu’à l’échelle de Mike Horn, confiné égale coincé-dans -le-canton-de-Vaud-et-plus-crapahuter-sur-la-banquise. Reste qu’au final, ce type-là a le chic de nous remonter le moral. Et, ça, on prend !
Pour ceux qui aimeraient « discuter confinement » avec Mike Horn, rdv sur sa page Facebook, mardi prochain, 21 avril.
- Thèmes :
- Confinement
- Entraînement
- Mike Horn