« Sur les pistes, comme sur les sentiers, la meilleure des protections… c’est celle qu’on porte ! », répètent inlassablement les urgentistes qui chaque année voient défiler les clavicules et les vertèbres en vrac. Avec le casque, le port de la dorsale est pourtant généralisé aujourd’hui chez la plupart des riders. Seul problème, si les snowboarders, skieurs et vététistes s’équipent, très vite, ils laissent leur matos au placard : « trop encombrant ! ». L’arrivée de la dorsale D3O® Ghost ™ Reactive est en passe de changer la donne. Le résultat d’années de recherches et de collaboration avec des athlètes et des médecins du Centre Hospitalier d’Albertville-Moûtiers.
Partir du terrain. Donner la parole aux premiers concernés, les victimes d’accidents – skieurs, snowboarders ou vététistes – et les médecins qui les récupèrent au pied des pistes ou des sentiers. C’est en recueillant leurs témoignages, que les ingénieurs de Decathlon ont nourri leurs recherches afin de mettre au point un nouveau concept de dorsale, cet accessoire dont tout le monde parle, que la plupart achètent. Et que peu portent encore.
« Si ma dorsale était plus confortable, je l’oublierai moins au fond de mon sac »
« Les dorsales sont trop rigides », explique en effet Pierre, snowboardeur depuis 15 ans. Habitué des snowparks depuis une quinzaine d’années, ce freerider est également un pratiquant confirmé en VTT. Les blessures – contusions, entorses, fracture du poignet… – il connaît. Bien sûr, il s’est équipé : « dorsale et genouillères si besoin, short de protection », mais il avoue qu’il ne les porte pas toujours. Pas assez en tous cas. « Tout simplement, par manque de liberté de mouvement ».
Même discours, chez Ulysse. Compétiteur en VTT enduro et DH depuis 2004 (coupe du monde, coupe de France), c’est aussi un ancien compétiteur en ski slalom et un moniteur de ski et de VTT. Et s’il a lui aussi investi dans le combo dorsale-genouillères en VTT, complété en course par des coudières. Il ne porte de dorsale qu’en compétition. Comme beaucoup, il a fait l’expérience des blessures : poignets, épaules, tête, sans parler d’une blessure sérieuse aux genoux… Suffisamment pour reconnaître que si sa dorsale était plus confortable et offrait plus de respirabilité, il l’oublierait moins au fond de son sac.
« Ce sont surtout les skieurs et vététistes intermédiaires qui remplissent les urgences »
« En ski et snowboard comme en VTT, les pratiquants confirmés sont mieux protégés par leur condition physique et leur technique, mais ils se protègent moins », confirme Bruno Rebreyend, médecin urgentiste spécialisé dans le secours en montagne, 24 ans d’expérience au CHAM (Centre Hospitalier d’Albertville-Moûtiers), en Savoie. « Il y a pas mal de similitudes entre le ski/snowboard et le VTT, où l’usage du casque et de la dorsale est adopté depuis quelques années. Avec des nuances : en VTT, on est souvent seul et le danger vient des obstacles. À ski, c’est des autres que vient le choc, les débutants en sont les premières victimes. Les protections existantes sont efficaces, elles offrent une bonne résistance, mais très vite, tu les enlèves, parce qu’elles te gênent », regrette-t-il.
« Or la dorsale est très efficace en cas de choc direct » insiste Samuel Baillon. Médecin urgentiste, on lui doit une thèse en traumatologie du sport. « On constate autant de chutes en ski qu’en VTT, mais on consulte plus en VTT. « En enduro, ils ne mettent pas leur dorsale, c’est souvent le sac à dos qui en fait office. Mais ça se perd, avec l’usage des bananes. Beaucoup veulent pratiquer légers », explique-t-il. Paradoxalement, sur les sentiers comme sur les pistes, les débutants se blessent peu : « Ils sont équipés, via la location ». En fait, ce sont surtout les intermédiaires qui remplissent les urgences. Ils ont gagné en confiance, visent la vitesse, mais manquent de technique. Et ne voient pas toujours l’intérêt de la dorsale, jugée gênante. Or, s’ils étaient équipés d’un modèle offrant plus de liberté de mouvement, et du maintien, ils préviendraient beaucoup de traumatismes qui bien souvent les mettent sur la touche pour des semaines, voire des mois, insiste-t-il.
La D3O® Ghost ™ reactive, une dorsale qui se fait oublier
Des témoignages concordants, donc, qui ont conduit les équipes de Decathlon à travailler sur une dorsale proche du corps de l’utilisateur et qui bougerait avec lui. En gros un produit qui saurait se faire oublier dont on ne ressentirait la protection que quand le besoin se ferait sentir. Un modèle qui n’altérerait ni le style ni le mouvement et qui resterait bien en place sur le corps même lors des mouvements les plus audacieux. Une seconde peau discrète, « invisible » en quelque sorte. Et qui, bien sûr, absorberait les chocs pour prévenir les traumatismes. De quoi combler ceux qui veulent repousser leurs limites en toute sécurité sans avoir à porter une protection encombrante. Pas simple, on l’a vu.
Pour le mettre au point, les équipes techniques de Decathlon ont travaillé en collaboration avec leurs partenaires de D3O®, marque spécialisée dans la protection contre les impacts. Connue pour ses matériaux souples et flexibles qui deviennent instantanément durs lorsqu’ils sont impactés, D3O® offre l’une des meilleures protections disponibles actuellement sur le marché contre les chocs et les coups.
Une innovation couronnée de deux prix internationaux de design
Mieux, cette nouvelle dorsale a bénéficié d’un moulage de protection intégré directement sur le textile. « Il nʼy a pas de colle, ni de couture ou de poche. Comme il fait corps avec le tissu, la flexibilité de ce protecteur n’est limitée que par la flexibilité du tissu lui-même », explique Kevin Fleer, Chef de produit D30®.
Ce gilet seconde peau offre une protection là où le besoin est le plus important : au niveau du dos, des épaules et des crêtes iliaques, tout en se faisant oublier. « Les imprimés géométriques, dont l’épaisseur et la densité sont variables, sont des zones de couverture qui servent à protéger. Elles sont conçues pour optimiser le rapport standard/poids/souplesse, précise l’ingénieur produit, Alexandre Vaillant. Une innovation, qui a valu deux prix internationaux de design en 2023, le Red Dot et l’iF Award.
Pour le ski, le VTT et bien plus
Sans surprise, on devrait d’ailleurs la voir étendue à l’ensemble des produits sportifs de Decathlon, confie le Chef de produit, Yohann Kelkel. « Nous avons bien l’intention de généraliser cette technologie brevetée. Aussi bien pour le vététiste ou le snowboarder en vacances, que pour le gars qui fait la navette maison-boulot à vélo. Cʼest un équipement de protection sans contrainte, alors pourquoi ne pas le porter au quotidien ? », dit-il.
Conçue et normée pour les sports d’hiver comme le VTT, la dorsale D3O® Ghost ™ Reactive offre en effet une grande versatilité. Elle permet de pratiquer plusieurs sports, 12 mois sur 12… à un tarif très innovant lui aussi (comptez 150 euros). Une performance pour un produit très technique, offrant une alliance parfaite entre protection, liberté de mouvement et confort.
Pour en savoir plus sur la protection D3O® Ghost ™ reactive, visitez www.decathlon.fr.
Photo d'en-tête : Decathlon- Thèmes :
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