« Prendre le large », sur tous les modes, et toutes les latitudes. C’est le mot d’ordre de la 33 édition de ce festival que préside cet automne Catherine Destivelle, légende de l’alpinisme. On y va donc pour découvrir les meilleurs films d’aventure du moment, mais aussi pour y rencontrer des aventuriers, voyageurs, écrivains ou des réalisateurs, parcourir des expos et s’y initier à l’escalade, à la photo ou au dessin. Un évènement plus ouvert que jamais, dont la programmation est déclinée cette année en dix thématiques fortes.
Accroché à flanc de montagne, au-dessus de la Seine ou entre deux éoliennes, Nathan Paulin réinvente la pratique du funambulisme, subtil mélange entre performance de haut-niveau et art. C’est avec son très beau film, « La ligne de l’ange », que va s’ouvrir à Dijon le 1er octobre le festival » Les Ecrans de l’Aventure ». Bien vu pour cette édition qui n’a d’autre ambition cette année que de nous proposer « L’aventure pour grandir ». Ou comment développer l’individu, nourrir le collectif tout en étant particulièrement sensible à la transmission.
Parmi les temps forts en salle obscure, les spectateurs avides de performance retiendront « Anita Conti, l’appel du large », plongée dans la vie d’une aventurière aux prémices de l’océanographie. « Sophie Lavaud, le dernier sommet », point d’orgue de sa quête des 14 sommets de plus de 8000 m. Ou encore « Big water theory », retraçant le parcours de Nouria Newman, meilleure kayakiste au monde.
Les amateurs de grands espaces, prendront sans doute la route d’ « Alaska, la cabane de Dick Proenneke », dernier documentaire d’Eliott Schonfeld, ou se lanceront dans un voyage initiatique à cheval dans les steppes Kirghizes, avec « À perte de vue » de Pierre et Clara Petit.
Et quant à celles et ceux qui aiment questionner le monde à travers le prisme de l’outdoor, ils trouveront leur bonheur dans « Deep climate, l’humain face au climat » de Christian Clot et Mélusine Mallender, qui, après « Deep Time« , poursuivent leurs recherches en explorant notre rapport au climat. A noter également : « Climbing never die » – un film sur l’escalade en Ukraine en temps de guerre – ou encore « The Ice Builders », un témoignage poignant sur l’inégale lutte contre le changement climatique en Himalaya.
Les 14 films en compétition
- « Anita Conti, l’appel du large » (Frédéric Brunnquell)
- « Alaska, la cabane de Dick Proenneke » (Eliott Schonfeld)
- « Marche à l’étoile » (Boris Wilmart)
- « Andrea » (Maxime Moulin)
- « One with the whale » (Pete Chelkowski)
- « Carpenter » (Khalil Sahragard)
- « Deep climate, l’humain face au climat » (Christian Clot et Mélusine Mallender)
- « À perte de vue » (Pierre et Clara Petit)
- « Big water theory » (Emile Dominé)
- « Climbing never die » (Matt Groom)
- « Postcard from the verge » (Natalia Koniarz)
- « Avec Riton » (Antoine Girard, Brian Mathé et Morgan Monchaud)
- « Sophie Lavaud, le dernier sommet » (François Damilano)
- « The Ice Builders » (Francesco Clerici et Tommaso Barbaro)
Les 6 livres en compétition
- « Le Montagnard » (Lionel Daudet)
- « Ísland » (Pierre-Antoine Guillotel)
- « La mélancolie de l’ours polaire » (Mo Malø)
- « Cinq jours au timor » (Morgan Segui)
- « Sur le mur d’Hadrien » (Macha Séry)
- « Marche au désert » (Antoine de Suremain)
Pour découvrir le programme complet, heure par heure, et lieu par lieu, c’est ici
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Photo d'en-tête : Les écrans de l'aventure