Il aura fallu moins de cinquante minutes à Alain Robert, le « Spiderman français », pour gravir les 160 mètres de la tour Alto, à La Défense, hier, mercredi 19 avril. Et moins de douze heures à l’information pour faire le tour de la planète. De quoi relayer son soutien aux opposants à la réforme des retraites dans divers médias internationaux, dont le Guardian, le New York Post ou encore Sky News.
C’est l’un des meilleurs grimpeurs de sa génération. À qui l’on doit, outre ses 170 buildings gravis, deux solos en 8b (et plus d’une dizaine en 8a/+), à une époque où le niveau, encordé, plafonnait au 8c ! Un palmarès imposant, gravé dans la mémoire de nombreux français, grimpeurs ou non. Mercredi 19 avril, celui que l’on surnomme à juste titre « Spiderman » vient s’ajouter une nouvelle ascension à son CV déjà bien rempli : la tour Alto, un bâtiment de verre et d’acier, haut de 160 mètres.
Après plus de cinquante minutes d’ascension, le sexagénaire arrive au sommet de l’édifice, accueilli par les policiers. Un détour au poste plus tard (sans garde à vue), il partage son exploit sur les réseaux sociaux. « Je suis venu demander à monsieur Macron de redescendre sur terre. Et pour redescendre sur terre, je suis monté là-haut sans assurance » a expliqué le grimpeur par la suite, manifestant son soutien aux opposants à la réforme des retraites. Ni une ni deux, sa performance engagée, au ton politique et militant, est reprise par les médias internationaux.