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Et oui, courir un marathon rétrécit le cerveau

  • 30 avril 2025
  • 4 minutes

La rédaction Outside.fr Dr. Daya Grant

C’est une vérité scientifique. Mais heureusement temporaire, nous explique le neuroscientifique que nous avons consulté. Si vous avez déjà couru un marathon, vous avez sans doute connu ça : le retour au bureau quelques jours après la course avec des jambes douloureuses, l’estomac qui gargouille et le cerveau embrumé. Une nouvelle étude suggère que ce brouillard cérébral peut vous surprendre, mais qu’il n’a rien d’exceptionnel. L’étude, publiée par des chercheurs espagnols dans la revue Nature, a utilisé l’imagerie par résonance magnétique (IRM) pour suivre dix marathoniens sur route et sur piste afin de voir ce qui se passe lorsque le cerveau est soumis à un stress important pendant l’exercice. Les résultats sont fascinants, et riches d’enseignements pour le neuroscientifique que nous avons interviewé, dont les conclusions devraient vous fournir une bonne excuse pour vous montrer un peu lent juste après avoir couru 42, 195 km ! Les effets du marathon sur le cerveau Lorsque vous courez un marathon, votre corps s’appuie principalement sur les glucides, en particulier sous forme de glycogène, comme source d’énergie pour vous alimenter jusqu’à l’arrivée. Ce glycogène provient des muscles, du foie, du cerveau et d’autres organes. Le problème est que les coureurs épuisent souvent cette source d’énergie avant d’atteindre la ligne d’arrivée. Lorsque les réserves de glycogène commencent à s’épuiser pendant la course, le corps se tourne vers une deuxième source de carburant : les graisses. Notre corps contient beaucoup plus de graisses que de glucides, ce qui en fait une excellente source de carburant, bien que moins efficace, pour un exercice prolongé tel qu’un marathon. La graisse est notamment stockée dans la myéline agissant comme une sorte de gaine isolante enveloppant les axones dans les systèmes nerveux périphérique et central, aidant ainsi les neurones à communiquer plus rapidement. La myéline est composée de 70 à 80 % de lipides, une forme de graisse. Ainsi, lorsque le cerveau est en manque de glycogène, les chercheurs émettent…

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