Et si la candidature des Alpes françaises aux JO 2030 tombait à l’eau ?

La situation politique vient rebattre les cartes de la candidature de la France pour les Jeux Olympiques d’hiver 2030. À la suite de la dissolution de l’Assemblée, Gabriel Attal n’a pas pris le risque de signer la lettre de garantie financière engageant l’État. Celle-ci doit pourtant obligatoirement figurer dans le dossier avant le 24 juillet, date où le CIO doit officiellement attribuer les JO aux Alpes.  Les Alpes Françaises peuvent-elles perdre les JO 2030 ? La question est sur toutes les lèvres. Tant du côté de l’opposition que des porteurs du projet. Car à moins d’une semaine du vote définitif pour l’attribution de ces Jeux d’hiver par le Comité international olympique, la garantie financière de l’état se fait toujours attendre. « Si vous mettez un Vert à Matignon, il va vous dire non pour les JO » Dans les faits, seul le Premier ministre en place peut signer ladite caution attendue par le CIO. Mais l’instabilité gouvernementale, avec la démission de Gabriel Attal et de son gouvernement à la suite du résultat des élections législatives, ralentit le processus. En théorie, Emmanuel Macron pourrait certes s’impliquer personnellement, mais cette option est très peu probable en raison des éventuelles critiques d’autocratie qui s’ensuivraient. « Si vous mettez un Vert à Matignon, il va vous dire non pour les JO », s’inquiète Renaud Muselier. Selon l’élu, la position du CIO n’est pas évidente. « Peuvent-ils accepter un engagement qui n’est pas une caution sans que cela fasse jurisprudence dans leurs futures décisions ? » s’interroge-t-il. « Et puis si ça ne marche pas pour nous alors que tout a été validé, est-ce que les Américains peuvent passer de 2034 à 2030 ? Je pense qu’ils n’en veulent pas ». Salt Lake City doit en effet accueillir les JO d’Hiver 2034. D’un point de vue financier, cette candidature ne pose aucun problème car il s’agit d’un mode de fonctionnement essentiellement privé », indique Renaud Muselier. Des zones d’ombre persistent donc vis-à-vis de la…