Face à la foudre, est-il particulièrement dangereux de rouler en VTTAE ?

La nouvelle a fait beaucoup réagir autant dans les médias que sur les réseaux sociaux. : « Deux cyclistes à vélo électrique meurent foudroyés ». Un titre faisant froid dans le dos. Dramatique sortie en montagne pour ces deux Italiens partis s’adonner à leur passion dans les Alpes italiennes, non loin de la frontière française. Un accident qui, forcément, interroge : l’utilisation du VTTAE est-elle à l’origine de ce drame, comme le laissent entendre certains commentaires ? Alors qu’ils gravissaient un sommet à vélo électrique, le col de l’Assiette, situé dans les Alpes italiennes, deux cyclistes ont été foudroyés durant leur ascension. Quelques heures plus tard, une automobiliste de passage dans la région a découvert leurs deux corps inanimés, près de leurs vélos, sous une pluie battante, à 2300 mètres d’altitude. Impossible pour les secours de les réanimer. Comment un tel drame, peu commun d’après nos recherches, aurait-il pu être évité ? « Contrairement à une idée reçue, les pneus ne vous isolent pas du sol ! » Qu’il soit électrique ou non, il est dangereux d’être sur son vélo en cas d’orage. « Parce qu’ils contiennent du métal » explique Sante Laviola, chercheur à l’Isac, l’Institut des sciences de l’atmosphère et du climat au CNR de Bologne, interrogé sur le sujet par La Repubblica. En effet, contrairement à une idée reçue, les pneus ne vous isolent pas du sol. « Si vous voyagez à vélo (en cas d’orage, ndlr), c’est un peu comme si vous étiez à pied. C’est dangereux ». Notez que la plupart des accidents ont lieu « avant l’événement intense, c’est-à-dire avant la pluie ou la grêle » détaille le chercheur qui conseille « d’éviter d’être comme une ‘pointe’, c’est-à-dire d’aller vers le haut, ce qui attire les décharges électriques ». « Les arbres surtout, et d’ailleurs le conseil en cas d’orage est de ne jamais s’y abriter dessous. Même mise en garde contre les parasols. Au sommet de ces structures, se crée en effet un champ électrique où…