Ancien lieutenant de Lance Armstrong, Floyd Landis a lui aussi été attrapé par la patrouille, quatre jours après sa victoire sur le Tour de France 2006. Depuis lors, celui qui est passé par l’alcoolisme, la dépression, un divorce est devenu chef d’entreprise dans le secteur du cannabis à usage thérapeutique. Il garde un regard aiguisé sur le monde du cyclisme et ne mache pas ses mots à propos du dopage. Morceaux choisis. L’ancien coureur cycliste vit désormais une vie “normale”, après les déboires de ses années professionnelles chez U.S. Postal (aux côtés de Lance Armstrong) puis chez Phonak, l’équipe avec il a remporté la Grande boucle, avant d’être contrôlé positif à la testostérone. C’est depuis Leadville, la ville la plus haute des États-Unis dans le Colorado, qu’il mène la barque de sa nouvelle vie d’entrepreneur. L’homme de 43 ans a été l’un des premiers à révéler un système auquel il a participé : le dopage de masse. Dénonciateur, paria, héros, l’Américain a connu tous les statuts. Une chose est claire, plus la vérité éclatait, plus il semblait qu’une poignée de cyclistes, dont il faisait partie, payaient le prix pour tout un sport gangréné par l’EPO et autre transfusion sanguine. Si la période noire des “années Armstrong” est désormais révolue, la situation est-elle radieuse pour autant ? Pas si sûr. Floyd Landis va mieux, même s’il reste marqué par cette période. Il nous livre sans détour son avis sur le dopage dans le cyclisme. J’étais dans une situation sans issue « Quand j’ai été arrêté, j’étais en colère. Je connaissais la vérité. Je savais que les tests ne marchaient pas, que j’étais l’exception, le seul qui se faisait prendre. Je connaissais toute l’histoire, mais si je la racontais, je savais que je serais détruit par la presse et que je ne trouverais plus jamais d’équipe derrière. C’était une situation sans issue. J’adore faire du vélo, mais au bout du compte, je pense…
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