Lueur d’espoir pour la reprise du tourisme international. Le ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères vient d’annoncer un « assouplissement des conditions d’entrée et de sortie du territoire national pour les déplacements hors de l’espace européen », étendu à sept pays. Pour les autres états non concernés par cette liste, « la liste des motifs impérieux et personnels a été élargie », notamment pour permettre aux familles et aux couples de se retrouver plus facilement.
Après un an de fermeture des frontières entre la France et de nombreux pays hors Union européenne, le ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères autorise à nouveau les déplacements vers sept destinations étrangères. Un assouplissement décidé « du fait de la diffusion très large du variant britannique en France et de la situation sanitaire spécifique de ces pays », qui enregistrent une stabilisation du nombre de cas de Covid-19.
À partir de demain, vendredi 12 mars, « il ne sera plus nécessaire de justifier d’un motif impérieux pour les déplacements en provenance ou vers l’Australie, la Corée du Sud, Israël, le Japon, la Nouvelle Zélande, le Royaume-Uni et Singapour ». Ce décret annule donc la mise en place des motifs impérieux pour les déplacements en dehors de l’Union Européenne dans les pays concernés, instaurée il y a cinq semaines.
Pour les voyageurs qui envisagent d’aller ou de revenir de ces sept pays, « les autres restrictions à la circulation restent en vigueur : la présentation d’un test PCR négatif de moins de 72 heures avant le départ, notamment, reste bien entendu nécessaire ».
Élargissement des motifs impérieux dans les autres pays
Pour les autres pays, contraints par les « attestations dérogatoires de déplacements internationaux », le ministère a élargi la « liste des motifs impérieux et personnels pour inclure l’ensemble des relations familiales et ajouter de nouvelles situations liées à l’éloignement familial pour :
- Les couples mariés et pacsés mais dont l’un des membres est établi à l’étranger pour raison professionnelle ;
- Les enfants mineurs scolarisés en France alors que le foyer familial est établi à l’étranger ;
- Les couples avec enfants, vivant l’un en France, l’autre à l’étranger et séparés »
Les étudiants candidats à des concours seront également « ajoutés à la liste, ainsi que les retours vers la résidence principale lorsqu’elle est établie en France », indique le communiqué.
Le ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères précisera ces nouvelles mesures lors de la publication du décret, dès demain.