La Recyclerie Sportive : une seconde vie pour votre matériel de sport

Vélos, textile, skis ou même rollers usagés, vous ne savez pas toujours comment vous en débarrasser? Outre Emmaüs, d’autres associations plus spécialisées peuvent vous y aider. C’est le cas de La Recyclerie Sportive, magasin qui récupère et recycle sous diverses formes les articles de sport. Présente à Paris et en région parisienne, elle pourrait bien arriver très vite près de chez vous. Découverte d’un concept d’économie circulaire en pleine expansion. Vous cherchez un vélo, une veste de running ou un casque d’occasion à petit prix ? Ou, au contraire, vous souhaitez vous séparer d’équipements de sport encombrant vos placards ? Ne les jetez pas. Même cassés ou usagés, la plupart peuvent encore servir et connaître une seconde vie. C’est sur ce constat que Marc Dultez et Bérénice Dinet ont créé en 2015 l’association “La Recyclerie Sportive”. Le premier avait travaillé dans le marketing du sport, la seconde dans le tri des déchets, ensemble ils ont souhaité s’investir dans ce projet d’économie circulaire. “L’idée initiale est de promouvoir un sport 0 déchet”, explique Mathilde Nigoul, responsable de la communication de l’association, également sur le terrain dans le magasin parisien. “Étant donné la charge de travail, on touche à tout, il faut être multitâches”. Elle a rejoint l’association sous un contrat volontariat en janvier 2018, mais est désormais salariée, au même titre que dix autres personnes. Le concept du magasin est un peu similaire à celui d’Emmaüs : La Recyclerie Sportive récupère via divers canaux du matériel de sport qu’elle commercialise ensuite à des prix défiants toute concurrence. Comptez de 5 à 25 euros pour une raquette de tennis ou 10 euros pour un kimono, par exemple. “Certains articles sont directement revendus, d’autres nécessitent une réparation et passent par l’atelier avant d’entrer en boutique, d’autres enfin sont transformés”. C’est le cas lorsque le produit ne peut pas être réparé ou lorsque les stocks sont trop importants. “Un de nos grands classiques, c’est…