Monter le plus vite possible en courant (quand on peut) une piste de saut à ski : le principe de la RedBull 400 est simple. L’effort est court, mais ultra intense. On peut rapidement s’y brûler les ailes. Une épreuve spectaculaire, à tenter ce samedi 6 juillet à la station des 3 Vallées. Présentation en images.
400 mètres de longueur, 140 mètres de dénivelé, une pente de 78% d’inclinaison par moment, la RedBull 400 est une course atypique. Très éprouvante, elle est surtout fun et rassemble depuis trois ans maintenant élites comme amateurs venus des quatre coins du monde. L’étape française accueillera encore cette année 1200 courageux.
La course se déroule en trois étapes : deux phases de qualification donnent aux plus rapides leur ticket pour la finale, qui cette année, aura lieu en nocturne. De quoi nous offrir des images encore plus spectaculaires et bénéficier de températures un peu plus clémentes.
Court, mais violent
Sur le papier, ce challenge peut paraître insignifiant. Il vous suffira de regarder la tête des coureurs à l’arrivée pour comprendre que la réalité est toute autre. À l’image d’un 400 ou d’un 800 mètres en athlétisme, cette montée sèche est une épreuve très intense, qui sollicitera les mollets et fera grimper en flèche le rythme cardiaque. Elle n’en reste pas moins accessible, puisqu’on y retrouve tout type de profil. La personne la plus âgée lors de l’édition 2018 avait 93 ans. Par ailleurs, la possibilité de la courir en relais rend l’expérience encore plus conviviale et permettra à certains de sauvegarder le seul poumon qu’il leur restera à l’issue de la montée.
Pour ceux qui ambitionnent de remporter la mise, il faudra sans doute se rapprocher ou battre les records de Mélanie Jeannerod (4’43) et de Thibaut Baronian (3’26).
Il reste encore la possibilité de s’inscrire pour participer à cette fête.
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