Samedi 8 juin se déroulera à Annecy la 4e édition de l’un des plus durs triathlons de France. Au menu : 3,8 km de natation, 183 km de vélo dignes d’une étape de montagne du Tour de France, et 42,2 km de course à pied avec, pour les meilleurs, une arrivée au Semnoz. En plein essor, l’événement s’affirme comme une référence du calendrier international.
Un parcours XXL
Ce n’est pas tant le format XXL, très répandu désormais, que le parcours, qui fait de l’Alpsman une épreuve particulière. Celui-ci semble clairement s’inspirer du mythique triathlon norvégien, le Norseman, souvent présenté comme le plus dur du monde.
Le départ, à 5h du matin, s’effectue depuis le centre du Lac d’Annecy. Les concurrents y sont conduits en bateau avant de se jeter à l’eau. La partie vélo qui suit est sans doute le plus gros morceau, les athlètes devront enchaîner cinq cols et 4300 m de dénivelé. Le panorama est certes grandiose, mais cela ne risque pas de faire oublier la difficulté du parcours. La section course à pied prévoit deux arrivées : les meilleurs qui passeront le 25e km avant 17h30 auront la chance de finir l’aventure au sommet du Semnoz. Les autres devront se contenter de continuer le long du Lac.
15% d’athlètes étrangers
Pour cette 4e édition, les 450 dossards disponibles ont rapidement trouvé preneurs. Signe de la popularité croissante de l’événement, de plus en plus d’étrangers ont voulu tenter leur chance, ils représenteront environ 15% du peloton ce samedi. Lorsqu’on connaît la densité toujours plus grande du calendrier de triathlons, se faire une place aussi rapidement sans appartenir au circuit “Ironman” est un petit exploit.
Vous pourrez suivre en live chronométrique tous les coureurs ici. Mais si vous avez la chance d’être sur le parcours, nous vous conseillons de vous rendre à l’arrivée du Semnoz, avec vue sur le Lac d’Annecy.
Photo d'en-tête : Trimax