Plus que l’obésité ou le tabagisme, c’est le manque d’activité physique régulière qui pèserait le plus sur le risque d’hospitalisation, d’entrée en réanimation et de décès du Covid-19, selon une très sérieuse étude venant de paraître. On savait déjà que le sport était bon pour la santé, voilà que le confirme une nouvelle fois une étude américaine que vient de publier le « British Journal of Sports Medicine », publication scientifique de référence, avec des arguments qui devraient convaincre jusqu’aux abonnés du combo canap/Netflix. L’équipe du Dr Robert Sallis, chercheur au « Department of Family and Sports Medicine du Kaiser Permanente Medical Center, basée en Californie, vient en effet de rendre publics les résultats de plusieurs mois d’investigations sur la corrélation entre activité physique et formes graves du Covid-19. Et ses conclusions sont édifiantes : le sport serait le facteur modifiable le plus protecteur face au Covid-19. Devant la consommation de tabac. Autrement dit s’il est un facteur sur lequel vous pouvez agir pour éviter de souffrir d’une forme grave du Covid-19, c’est en pratiquant votre sport préféré régulièrement, à raison de 150 minutes par semaine, et, plus globalement, en adoptant un mode de vie actif. Car, pour ceux qui en douteraient encore, les chiffres parlent. Et ils font peur : en cas de Covid-19, les personnes qui étaient physiquement inactives pendant au moins deux ans avant la pandémie ont multiplié le risque d’être hospitalisées par 2,3 ; par 1,7 le risque d’entrer en réanimation et par 2,5 celui de décéder, comparées aux personnes ayant eu auparavant une activité physique suffisante et régulière. Poussant l’analyse plus loin, les scientifiques précisent que même par rapport aux personnes modérément actives, la différence est significative : les inactifs étant toujours pénalisés, avec un risque multiplié par 1,2 d’être hospitalisé, par 1,1 d’entrer en réanimation, et par 1,3 d’en décéder. 150 minutes par semaine font toute la différence Et là, ce n’est pas le simple bon sens qui parle, mais l’analyse du parcours de 48.440 adultes ayant reçu un diagnostic de…
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