Voté à l’unanimité ce matin, mardi 20 juillet, par le Comité International Olympique, le ski-alpinisme, version compétitive du ski de randonnée, vient d’être ajouté comme “sport supplémentaire” pour les Jeux Olympiques d’hiver qui se dérouleront en 2026 en Italie, nation dont sont issus les plus grands champions de la discipline.
Sport de montagne incontournable consistant à évoluer sur itinéraires hors-piste en skis équipés de peaux de phoque ou, si la pente est trop raide, avec les skis dans le sac, le ski-alpinisme sera représenté par les 48 athlètes (24 hommes et 24 femmes) qualifiés (sur les 2900 participants aux jeux d’hiver), vient d’annoncer mardi le CIO. Après une intégration réussie aux JOJ (Jeux Olympiques de la Jeunesse) d’hiver à Lausanne en 2020, cinq nouvelles épreuves seront incluses au programme de Milan : le sprint et la course individuelle hommes et femmes ainsi que le relais mixte. Le ski alpinisme s’ajoutera donc aux quinze sports olympiques d’hiver dont la liste était inchangée depuis l’introduction du snowboard aux JO 1998 de Nagano.
Au-delà de l’aspect spectaculaire, autre avantage de cette pratique : aucune construction n’est nécessaire. « Le partage des sites sera privilégié », précise le CIO, puisque « le ski-alpinisme est un sport d’hiver dans lequel les athlètes concourent sur un terrain enneigé en utilisant à la fois des techniques propres au ski et à l’alpinisme ». L’intégration d’une nouvelle discipline aux Jeux s’inscrit ainsi dans la logique de modernisation des épreuves, notamment depuis l’inclusion du skateboard, de l’escalade et du surf aux JO de Tokyo 2021.
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