Le confinement semble avoir profité aux Chamoniards, si l’on en juge par les derniers posts de Leo Slemett, Vivian Bruchez, Julien Herry et Yannick Boissenot. Aucune compet en perspective et la saison de ski est presque terminée, mais les quatre Chamoniards ont trouvé de quoi s’occuper dans le massif du Mont Blanc. Et c’est du lourd.
Léo Slemett
La Tour Ronde
« Quand Camille Verrier vous appelle, vous savez que vous allez dormir en montagne », écrit le rider parti pour deux jours escalader et skier la face nord de la Tour Ronde, dans le massif du Mont Blanc. Au menu de leur première journée: un bon mélange de glace, de ski sec et de ski raide, une petite sieste au bivouac de La Fourche avant de mettre le cap sur l’arête Kuffner pour rejoindre la face Brenva. Bref, que du plaisir. On attend son récap du jour 2.
Vivian Bruchez
Couloir Sud-Ouest de l’aiguille du Goûter
Longue journée et pas de tout repos pour Vivian Bruchez, parti skier avec « the bird » Leo Slemett, dans le couloir Pollux, au sud-ouest de l’Aiguille du Goûter ; ouvert, on s’en souvient, par « El maetro », Pierre Tardivel.
Accès par le sommet de l’Aiguille du Midi, descente à ski sur le grand plateau par les » rochers rouges » jusqu’au Dôme du Goûter. Descente à ski jusqu’au Nid d’Aigle et descente à pied jusqu’aux Houches. Le tout dans des conditions « pas très bonnes », raconte Vivian. Les deux riders prenant le temps de tester la neige en skiant un par un, pour « vérifier si rien ne bouge. »
Julien Herry
Bassin d’Argentiere
« Le voyage est la récompense ! », écrit Julien Herry, au sortir d’un aller-retour de 16h plutôt exigeant depuis la vallée avec Laurent Bibollet.
Les deux riders sont tombés sous le charme de cette région sauvage du bassin de l’Argentière, mais ils ont vu leurs plans de base chamboulés.
« Le plan A était trop ambitieux… Nous avons fait demi-tour pour le plan B car la neige était trop glacée… Le plan C s’est révélé assez épicé… », raconte Julien.
« Je cherchais cette ligne depuis longtemps mais je n’ai jamais eu l’occasion de l’essayer. Nous espérions que le couloir direct (en violet) offrirait de meilleures conditions et nous avons dû presque faire demi-tour avant de trouver enfin sur la droite des conditions (presque) meilleures. De quoi nous motiver à pousser jusqu’au sommet ». Arrivés là, ça s’est corsé encore, mais ils sont arrivés quand même à tirer quelques bons virages sur la neige de printemps sur la partie inférieure de la ligne. « L’été approche à grands pas, mais il y a encore de l’or blanc là-haut ! », conclut Julien.
Yannick Boissenot
Aiguille du Chardonnet
Partis de la vallée à minuit pour atteindre le sommet de l’Aiguille du Chardonnet à 8h du matin, Yannick Boissenot, Julien Herry et Laurent Bibollet n’ont pas trouvé les meilleures conditions de neige, mais ils en remporté des belles images de l »Eperon Migot »