Performance, endurance, récupération … les sujets d’investigation ne vont pas manquer au tout nouveau Groupe de recherche sur le sport et l’activité physique – GDR – que vient de créer le CNRS. L’idée ? Créer des passerelles entre les chercheurs et l’ensemble des acteurs du sport, des athlètes aux industriels. Une approche pluridisciplinaire qui devrait permettre de développer des études plus pointues.
Pas moins de 1000 scientifiques et 140 laboratoires vont désormais collaborer autour de la recherche sur le sport. Parmi eux, l’Inserm, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), l’Institut national de recherche agronomique (INRA), l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) et les universités.
A leur programme sur les cinq prochaines années sont déjà inscrits l’analyse des facteurs humains de la performance – physiologie de l’exercice, préparation physique et mentale- mais aussi le dopage, la traumatologie du sport, le sport et le handicap ou encore des enjeux sociétaux, dont la violence dans le sport.
Le sport comme modèle d’étude approfondi devrait permettre de développer de nouvelles connaissances avec des applications dans des secteurs tels que la pharmacologie, la nutrition, les neurosciences, la psychologie ou la médecine.
A suivre, en attendant la publication des premiers travaux communs.
Photo d'en-tête : Teddy Kelley