Le Comité International Olympique (CIO) a annoncé cette semaine son intention de séparer les disciplines de difficulté, de bloc et de vitesse pour les prochains Jeux de Los Angeles 2028. Un soulagement pour les athlètes et toute la communauté de l’escalade qui obtient enfin sa pleine reconnaissance.
Pour sa première olympiade, en 2021 à Tokyo, l’escalade a fait des débuts maladroits. Les trois disciplines – difficulté, bloc et vitesse – avaient été combinées pour assurer le spectacle. Sauf qu’il s’agit de trois pratiques différentes. Un défi compliqué pour des athlètes habituellement spécialistes d’une seule discipline. Adam Ondra avait terminé deuxième en difficulté, mais seulement quatrième en vitesse et sixième en bloc. On aurait pu croire un moment que la légende vivante de l’escalade décrocherait l’or, mais les calculs frustrants des résultats ont sacré l’Espagnol Alberto Ginés López, premier en vitesse, septième en bloc et quatrième en difficulté. En 2024, le format a été amélioré : la vitesse a obtenu sa propre médaille, mais la difficulté et le bloc restaient combinés contre l’avis des grimpeurs.
Pour 2028, le CIO a expliqué que les quotas d’athlètes pour chacune des trois épreuves « seront finalisés dans le système de qualification olympique ». On saura alors si certains grimpeurs pourront participer à plusieurs épreuves. L’escalade handisport fera également son entrée aux Jeux Paralympiques de Los Angeles. Le système de qualification vient d’être posé.
En parallèle, le CIO a aussi annoncé, ce mercredi, une meilleure parité homme – femme sur l’ensemble des Jeux 2028.
Photo d'en-tête : Drapella / Virt / IFSC- Thèmes :
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