C’est dans quelques heures, dans la nuit de vendredi à samedi, à 00h59 exactement en France, que sera donné dans l’île canarienne espagnole le coup d’envoi de la Transgrancanaria Classic (126 km). Course reine de l’épreuve, elle offre notamment l’occasion de voir sur un terrain très technique dans quelles conditions physiques et mentales les élites abordent la saison.
« La Transgrancanaria Classic, est comme une image de la vie », racontent les organisateurs de la Transgrancanaria, un rien philosophes cette année. « 126 kilomètres et près de 7 000 mètres de dénivelé positif vous entraînent dans un monde de sensations physiques et psychologiques qui se succèdent au fil des heures. C’est dur, mais comme le dit notre devise : Un but, un rêve ».
Voilà qui devraient donner du courage aux traileurs réunis aujourd’hui sur l’île de Gran Canaria pour affronter des sentiers très techniques et un point culminant à 1 938 mètres d’altitude. De quoi faire de la Transgrancanaria l’un des rendez-vous incontournables de l’ultra trail, et la troisième étape du circuit international World Trails Majors, après le Hong Kong 100 et le Black Canyon Ultras. Née en 2003 dans la tête de Fernando González, qui tente alors le record de la traversée de la Grande Canarie, l’épreuve dont le départ est donné de nuit, depuis la plage de Las Canteras à Las Palmas, relie un océan à l’autre. Au menu : un parcours extrêmement exigeant, des paysages volcaniques escarpés et des vues imprenables sur l’Océan Atlantique, à découvrir en moins de 30 heures.
Qui suivre chez les hommes ?
Parmi les favoris, s’imposent bien évidemment les Britanniques Jon Albon, champion du monde de trail et Tom Evans, vainqueur de la Western States 2023. L’Espagnol Miguel Heras, vainqueur de la Transgrancanaria en 2010, dauphin de l’édition 2024. Il faudra aussi compter sur les Français Beñat Marmisolle, 2e au Tor des géants 2024, vainqueur du Grand Raid de la Réunion 2022. Et son compatriote Yohan Viani, recordman sur la traversée du Mercantour en 2020. Après deux ans difficiles, on sera également curieux de suivre l’Espagnol Pau Capell. Il est ici chez lui, en terrain connu, pour avoir gagné quatre fois cette épreuve, le moment ou jamais de remonter sur le podium.
Qui suivre chez les femmes ?
Très attendue cette année sur cette épreuve, la Norvégienne Yngvild Kaspersen, victorieuse de la CCC et de la Zegama-Aizkorri. Sous les mêmes couleurs, courra également Henriette Albon, vainqueure de l’Ultra-Trail Snowdonia. Parmi autres challengeuses sérieuses, les Espagnoles Claudia Tremps, et Maite Maiora, ainsi que la Britannique Fiona Pascall. Les Françaises ne sont pas en reste et c’est avec beaucoup d’intérêt qu’on suivra Claire Bannwarth et Marilyne Nakache.
Le replay de la première partie de course
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