Nouvelle expédition ou… plus vraisemblablement, publication du récit de sa première expédition sur le plus grand fleuve du monde ? C’est ce que laisse entendre le dernier post de Mike Horn sur Instagram. Tous ceux qui ont dévoré l’incontournable « Latitude Zéro », dans sa version livre ou documentaire, ne seraient que trop ravis de découvrir le récit complet de sa descente de l’Amazone en 1997, où a germé l’idée de faire le tour du monde par l’Équateur sans moyen de transport motorisé, un exploit de 40 000 km qu’il réalisera en 1999. Mais en attendant d’en savoir plus, on se délectera du deuxième volet du vidéo blog de Mike Horn, consacré à cette aventure fondatrice.
« Là où tout a commencé » … la descente à la nage en hydrospeed de l’intégralité de l’Amazone ! Hâte de partager cette aventure avec vous le 2 mai », écrit Mike Horn sur Instagram le 19 avril.
Quand on sait que ce périple n’a jamais été raconté par l’ancien des forces spéciales sud africaines, on peut effectivement s’attendre à ce qu’un nouvel opus de ses aventures rejoigne très vite les bibliothèques des milliers de fans qu’il compte dans le monde entier. A ceux-là, il n’aura pas échappé que super Mike a déjà consacré deux « vlogs (video blog) au sujet l’année dernière. Et si on avoue être restés très sceptiques devant le premier volet – racontant sa descente en 1997 des 6700 km de l’Amazone après 600 km de marche d’approche – le deuxième, une vingtaine de minutes mises en ligne sur YouTube, est nettement plus convaincant. L’aventurier oublie de se montrer trop cabotin et donne force détails sur la préparation de la descente du plus long fleuve du monde en hydrospeed.
« Les Brésiliens ont formé les Américains pour la guerre du Vietnam et c’est à Manaus que les SIGS (forces spéciales, ndlr) ont fait cette formation pour les Américains », raconte-t-il dans un français toujours aussi imagé. «Et moi c’était là où j’ai fait un cours de survie avec leurs forces spéciales pendant presque deux ans. (…) C’est là que j’ai décidé que je pouvais partir pour descendre l’Amazone à la nage », se souvient-il. Dans la foulée, l’aventurier explique, démonstration à l’appui, comment il a géré son indispensable trousse à pharmacie, son couchage, la pêche et la chasse qui lui ont permis de survivre seul, en totale autonomie. Une aventure qui prend fin 171 jours plus tard lorsqu’en arrivant dans l’embouchure de l’Amazone, il sent le goût du sel dans sa bouche. Signe qu’il est arrivé dans l’Atlantique. Un périple qu’il est le seul à ce jour à avoir achevé et qui ne laisse de fasciner. A voir ou à revoir, donc, en attendant le 2 mai, et la sortie probable du récit complet.
Photo d'en-tête : Mike Horn