Mardi 18 juin, deux alpinistes suisses en mal d’ascension sans efforts étaient interceptés par les gendarmes du PGHM après avoir posé leur avion à 4450 mètres d’altitude, près du mont Blanc, entre le mur de la Côte et les Rochers rouges supérieurs. Une zone qui a priori ne fait pas partie des sites d’atterrissage autorisés en montagne. Or, le biplace avait déjà atterri dans la zone la veille, lundi 17 juin, révèle Jean-Marc Peillex, maire de Saint-Gervais – point de départ de la voie normale – dans une interview accordée à Outside. Dans un communiqué diffusé mercredi, l’Aéroclub de Genève, incriminé dans l’affaire, invoque une zone répertoriée et autorisée par l’aviation civile française, qu’elle est votre position ? L’affaire est entre les mains de la justice qui statuera mais il faut examiner le plan de vol et notamment le plan de retour. S’il y a eu un temps de vol sur un endroit non autorisé, je ne vois pas comment ils auraient pu avoir une autorisation quand le moindre parapente doit en fournir toute une série. Donc, ce sont des petits menteurs ! En plus, dans tous les sites classés – et c’est le cas du mont Blanc – toute forme de publicité est interdite, or ils y sont allés avec un aéronef logoté au nom d’une belle marque de montre suisse. La marque en question, Breitling, a démenti toute implication dans cette affaire, expliquant que cette peinture officielle de la marque était le vestige d’une opération de « marketing d’influence » sur le thème « on vous offre la peinture de l’appareil en échange du nom de la marque ». Quand on logote un avion, on s’assure de l’usage de la marque. Imaginez que du trafic de drogue soit fait avec un avion de ce type. La marque pourra toujours dire qu’elle n’est pas impliquée, mais elle sera toujours associée à ce trafic, c’est pareil. Quand on laisse véhiculer sa marque ainsi, on en accepte la responsabilité. Surtout…
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