Nims Dai en rêvait, il l’a fait : le doublé Everest-Lhotse sans oxygène supplémentaire via l’arête, et donc sans repasser par le camp de base. Un exploit inédit réalisé le 16 mai s’intégrant dans un deuxième record, l’enchaînement du Kangchenjunga, de l’Everest et du Lhotse en dix jours. Double prouesse réalisée dans le cadre de ses activités de guide, et non dans la perspective d’un record, précise-t-il hier dans son post sur Instagram.
Son enchaînement des 14 sommets de plus de 8000 m en six mois et six jours en octobre 2019, avait laissé muets les plus sceptiques. Son hivernale du K2 ( sans oxygène), en janvier 2021, l’avait inscrit dans l’histoire de l’alpinisme, voilà que le doublé Everest-Lotse sans masque, via le col sud, conforte la position d’un Nim Dai qui n’a plus grand-chose à prouver à ses détracteurs. C’est donc avec un flegme assez britannique que le Népalais l’a annoncé hier sur Instagram. Une information qu’il place d’ailleurs en deuxième position après une autre performance : l’enchaînement du Kangchenjunga (8586 m) de l’Everest (8848 m) et du Lhotse (8516 m).
Double exploit, salué hier Tommy Brady et Conrad Anker que Nims Dai résume ainsi :
Avant Nims Dai, cinq alpinistes ont réussi le doublé Everest-Lotse sans oxygène, certes, mais en redescendant par le camp de base.
Article initialement publié le 19 mai, mis à jour le 23 mai, suite à des précisions concernant l’itinéraire. La performance de Nims Dai reste inédite mais n’est pas équivalente au record que visait en avril dernier Kilian Jornet et l’Allemand David Goettler.
Photo d'en-tête : Nims Dai