La plage de Port Blanc sur la presqu’île de Quiberon abrite la première réserve de vagues française. Une initiative portée par le surfeur breton Erwan Simon et son association France Hydrodiversité, visant à protéger l’identité et les spécificités des spots de surf menacés par les activités humaines. Autour des vagues, se forment toute une biodiversité, un patrimoine, une culture, une économie… Comment les protège-t-on ? Y a-t-il eu des précédents ? Début 2022, la première réserve de vagues de France a vu le jour sur la pointe du Percho, sur la presqu’île de Quiberon, dans le Morbihan, suite à l’initiative de l’association France Hydrodiversité, créée par le surfeur Erwan Simon. L’objectif ? Préserver les vagues des activités humaines. Le spot en question, un petit bout de sable qui s’étend de la plage de Port-Bara à celle de Port-Blanc, sur la « Côte sauvage » de Quiberon, est bien connu des surfeurs pour ses vagues exceptionnelles. Un endroit déjà classé Natura 2000, a priori à l’abri de toute intervention humaine. Désireuse de « préserver et promouvoir leur richesse et leur qualité », la municipalité bretonne de Saint-Pierre-Quiberon a pourtant voté en février en faveur d’une réserve de vagues d’environ 30 hectares, reconnue d’utilité publique. View this post on Instagram A post shared by FRANCE HYDRODIVERSITÉ (@hydrodiversite) Une vague peut-elle disparaître ? Malgré les apparences, les vagues subissent aussi les conséquences de la surexploitation du vivant. À chaque territoire sa vague, celle-ci dépendant des fonds marins qu’elle rencontre. Les activités humaines ont, par le passé, conduit à l’atténuation, voire à la disparition de certaines vagues. À Anglet, dans le sud-ouest de la France, « La Barre », spot de surf mythique dans les années 60, a disparu en raison de la construction d’une digue à l’entrée du port de Bayonne. Idem dans le pays basque espagnol, où la vague de Mundaka, considérée comme l’une des meilleures d’Europe, a perdu de sa fougue après que des…
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