Première à ski dans les Alpes Suisses pour Vivian Bruchez et Aurélien Lardy en mode slow travel

Et un pas de plus dans sa quête des Alpes ! Depuis qu’il s’est mis en tête de dévaler à ski les 82 sommets à plus de 4 000 mètres de l’arc alpin, Vivian Bruchez ne s’arrête plus. Mi-juin, il a signé en compagnie d’Aurélien Lardy, une nouvelle ligne sur le Schreckhorn (4078 m), un sommet situé dans les Alpes bernoises qui n’avait encore jamais été skié ! Le tout avec une approche en train depuis Chamonix et un retour en packraft via le Rhône. « L’aventure se joue à peu de chose, c’est souvent une histoire d’état d’esprit » racontait Vivian Bruchez sur Instagram ce week-end. Le Français qui vient de signer, aux côtés d’Aurélien Lardy, une nouvelle ligne sur le Schreckhorn (4 078 m), le 77e sommet de son projet sur les 82 4 000 des Alpes à ski, touche au but.  Vingt ans après avoir descendu son premier 4000, il ne lui reste plus que cinq sommets à cocher pour en finir avec la fameuse liste durant laquelle il aura signé aussi bien des premières que de belles répétitions, des voies normales et des jolies aventures. « Le Schreckhorn occupait une grande place dans mes réflexions, car il n’est pas pas facile d’accès » explique le skieur. « Il est considéré avec son proche voisin, le Lauterraahorn, comme l’un des plus sauvages des Alpes. Situés dans l’Oberland Bernois, leurs popularités sont dans l’ombre des géants comme l’Eiger, Jungfrau, Mönch, bien visible depuis Grindelwald ! À travers ce projet j’avais envie de témoigner de la beauté des Alpes et de la richesse des activités qu’on y pratique. Ainsi que de leurs évolutions ». Un aller en train et un retour… en packraft Vivian a également ajouté une dimension écologique à son aventure sur son 77e 4000. Il a pour cela accédé en train à Grindelwald depuis Chamonix, « la voie de la contemplation et de la patience » écrit Aurélien Lardy, son compagnon de cordée. Quatre heures et cinq changements plus tard, ils marchent…