Le premier ministre, Jean Castex, vient de détailler ce jeudi, lors d’une conférence de presse, les mesures d’allégement du confinement exposées par Emmanuel Macron mardi soir. Voici ce qu’il faut en retenir.
Le premier ministre a rappelé l’ouverture de tous les commerces à compter du samedi 28 novembre et apporté des précisions sur les conditions d’accueil – jauge portée à 8 m2, possibilité d’étendre les horaires jusqu’à 21 heures et d’ouvrir le dimanche. Mais c’est aux mesures concernant les déplacements et surtout les pratiques sportives que les amateurs d’outdoor auront été particulièrement attentifs ce matin.
Ce que l’on savait déjà et qui est confirmé :
- Au 28 novembre, il sera possible de se déplacer, avec une attestation, dans un rayon de 20 km autour de son domicile, pendant trois heures.
- Au 15 décembre, un couvre-feu national, de 21 heures à 7 heures, remplacera le confinement en vigueur depuis le 29 octobre.
Ce qui est nouveau :
- Les voyages à l’étranger seront « possibles », notamment outre-mer, à condition de pouvoir produire un test PCR de moins de 72 heures.
- Les colonies de vacances et les stations de ski seront fermées, mais, et c’est important, on pourra se rendre en montagne. Reste que « toutes les remontées mécaniques seront fermées au public », a insisté le premier ministre. Sans parler bien sûr des restaurants, bars et discothèques.
- Autrement dit : on pourra se rendre en montagne et y skier, randonner ou grimper. Sans limite de distance ni de durée, mais, rappelons-le, dans le respect des horaires du couvre-feu.
Pour le ski de piste, faute de remontées mécaniques – et dans l’attente de la rouverture des stations françaises, attendue pour la mi janvier – les plus passionnés, ou les plus fortunés, n’auront donc plus qu’à filer en Suisse ou en Autriche, pays qui, sourds aux recommandations européennes, ont décidé de laisser leurs stations ouvertes.
Un deuxième coup dur pour les stations françaises, qui, espérons-le, sauront malgré tout exploiter au mieux les diverses ressources de leurs domaines pour offrir et faire aimer une autre approche de la montagne. Tendance déjà amorcée ces dernières années, faute de neige, qui pourrait bien être le nouveau visage des « sports d’hiver » dans un futur proche. Avec ou sans Covid-19.