Trouver la meilleure paire de trail est une affaire très personnelle. Le poids, la taille, la foulée, le style, la vitesse, l’expérience et les préférences de course diffèrent selon chaque coureur et pour une même chaussure, chacun aura ses propres impressions. En toute objectivité et indépendance, s’il est impossible de dire quelle est la meilleure chaussure du marché, nous pouvons vous orienter vers les modèles qui nous ont le plus impressionné. Cette année, 26 testeurs ont mis à l’épreuve 85 nouveaux produits sur plus de 10 000km, sur tous les types de sentiers et dans toutes les conditions. Confort, amorti, maintien, protection, adhérence, dynamisme, agilité… Voici les 11 modèles qui sortent du lot.
Merrell MTL Skyfire 2
Pour les trails courts et raides
Poids : 198 grammes (homme), 178 grammes (femme)
Stack height* : 25-19 mm
Drop : 6 mm
Les + : légèreté, adhérence et contact avec le sol
Les – : amorti minimal
La MTL Skyfire 2 est certainement l’une des chaussures minimalistes les plus performantes que nous ayons testées pour les trails courts, rapides et techniques. La semelle intermédiaire double densité n’offre qu’un léger amorti, mais sa plaque flexible en nylon biosourcé et ses crampons de cinq millimètres très accrocheurs apportent un touché au sol extrêmement précis. C’est une arme de guerre pour les accélérations, notamment dans les parties techniques. La respirabilité de la chaussure est impressionnante. La tige en mesh fin conserve sa forme initiale grâce à un renfort au niveau du talon et à des bandes latérales au niveau du médio-pied. En résumé, c’est l’équivalent d’une chaussure de piste, mais pour le trail. Prix : 200€
840Altra Lone Peak 7
Le meilleur ratio performance/confort
Poids : 281 grammes (homme), 250 grammes (femme)
Stack height* : 25 mm
Drop : 0 mm
Les + : avant-pied confortable, épouse la forme du pied, amorti et rebond
Les – : construction zéro-drop pas adaptée à tout le monde
La Lone Peak 7 conserve le même avant-pied – avec sa généreuse boîte à orteils – que les versions précédentes. Idem pour la semelle intermédiaire (25 millimètres de mousse AltraEGO) qui restitue le même dynamisme, du premier au kilomètres 500. Les sensations restent les mêmes au fil des kilomètres. Elle est suffisamment fine pour un touché au sol stable et précis, et suffisamment épaisse pour atténuer les chocs et les aspérités du terrain. Ce qui est nouveau, c’est la protection pare-pierre au niveau des orteils, une tige plus robuste, et le renfort en TPU autour de la base du talon pour améliorer la stabilité. Les vrais plus, ce sont les crampons supplémentaires, plus espacés, qui apportent un meilleur grip que les versions précédentes. Prix 160€.
Inov-8 Trailfly Ultra G 280
La mieux adaptée aux changements de terrains
Poids : 293 grammes (homme), 270 grammes (Femme)
Stack height* : 33-25 mm
Drop : 8 mm
Points forts : polyvalence, amorti et agilité, semelle extérieure robuste, adhérence
Points faibles : la partie supérieure de la tige prend du poids lorsqu’elle est mouillée
Sur sa fameuse semelle Graphen Grip, inov-8 a intercalé une semelle intermédiaire – une épaisse couche de mousse infusée à l’azote – qui offre un excellent retour d’énergie et un amorti stable au fil des kilomètres. Même sur des sentiers durs comme du béton, la foulée reste douce et fluide. La chaussure est précise et joueuse sur terrains techniques grâce à sa semelle extérieure rainurée et séparée de la semelle intermédiaire qui favorise une flexion naturelle du pied. La tige légèrement extensible ainsi que la boîte à orteils assurent un serrage confortable et sûr. En résumé : la Trailfly Ultra G 280 est une chaussure remarquablement polyvalente et agréable à porter, de la maison jusqu’aux sentiers les plus techniques. Prix : 190€.
Nike Wildhorse 8
Pour envoyer en montagne (et en vallée)
Poids : 306 grammes (homme), 277 grammes (femme)
Stack height* : 37-28 mm
Drop : 9 mm
Les + : extrêmement confortable, protection et agilité
Les – : un peu lourde
Cette huitième version de la Wildhorse offre autant de confort que les précédentes, une touche de rebond en plus et un meilleur retour d’énergie grâce à sa semelle intermédiaire en mousse Nike React (un mélange de TPE et d’EVA). La nouvelle tige en mesh souple et légèrement extensible, couplée à un rembourrage parfait autour du talon et de la languette, assure un confort maximal. La bande extensible autour de la voûte plantaire minimise l’affaissement du pied sur les terrains techniques et dans les dévers. Outre son look moderne et élégant, nous avons apprécié la respirabilité de la tige par temps chaud et la bande pare-pierres juste assez robuste pour ajouter de la protection sans trop alourdir la chaussure. Prix : 130€.
Brooks Catamount 2
Le meilleur retour d’énergie
Poids : 260 grammes (homme), 241 grammes (femme)
Stack height* : 31-25 mm
Drop : 6 mm
Les + : agile, stable et rapide, tige robuste
Les – : peut sembler ferme sous le pied à faible vitesse
La Catamount 2 met en confiance pour courir vite. Une nouvelle plaque en polymère d’origine biologique a été intégrée à la semelle intermédiaire infusée à l’azote. Elle donne l’impression d’être propulsée en montée tout en ajoutant une touche de stabilité dans les descentes. La semelle intermédiaire a été conçue pour être plus souple et plus flexible que la mousse de la première version, ce qui la rend plus confortable sans compromettre la précision ni son côté joueur. Le mesh extérieur – en TPEE durable et hydrophobe – de la tige enveloppe un chaussant en polyester doux et extensible, recyclé à 100 %. Des bandes internes fines et extensibles au niveau du médio-pied renforcent le maintien du pied. Sa légèreté et l’excellent grip sur toutes les surfaces la rendent facilement maniable et sécurisante. Bien qu’elle ait été conçue pour les athlètes de haut niveau et les longues distances, nous nous sommes pleinement amusés avec sur des runs courts et rapides. Prix : 170€.
Saucony Peregrine 13 ST
Le top pour les surfaces meubles
Poids : 150 grammes (homme), 253 grammes (femme)
Stack height* : 30-26mm
Drop : 4 mm
Les + : bonne adhérence sur les surfaces meubles, minimalisme, protection
Les – : le serrage n’est pas optimal pour les pieds étroits
Saucony s’est servie de la Peregrine comme base pour développer Peregrine 13 ST et l’adapter aux surfaces meubles. Des crampons – larges et adhérents – en caoutchouc de 6,5 millimètres d’épaisseur fonctionnent admirablement dans la boue et la neige fondue. Les lacets à serrage rapide sécurisent les pieds sur terrains glissants. Une guêtre permet d’empêcher les débris d’entrer dans la chaussure. L’amorti est important (30 millimètres sous le talon et 26 millimètres sous l’avant-pied), mais n’empêche pas un bon touché au sol. La chaussure est précise et joueuse sur les surfaces molles. Note aux pieds étroits : la version ST semble plus large que la Peregrine normale. Prix : 280€.
Salomon Sense Ride 5
La plus polyvalente
Poids : 295 grammes (homme), 263 grammes (femme)
Stack height* : 30-22 mm
Drop : 8 mm
Les + : confortable, met en confiance sur tous les types de sentier
Les – : le système Quicklace serre un peu trop au niveau des orteils.
Des singletracks poussiéreux aux montées abruptes dans les rochers, en passant par les sentiers forestiers, la Sense Ride 5 permet de s’amuser partout. Une semelle extérieure équipée de crampons de 3,5 mm largement espacés s’agrippe aux dalles rocheuses lisses et permet de se frayer un chemin hors des sentiers. Sa polyvalence fait l’unanimité. La semelle extérieure est digne d’une bonne chaussure de route – avec plus de traction et de protection sous le pied. Quelle que soit la surface, la semelle intermédiaire à base d’EVA et d’oléfine fournit juste ce qu’il faut d’amorti pour que la foulée reste légère et rapide. Elle est assez robuste pour les sentiers de haute montagne, et assez légère pour les trails autour de la maison. La tige en mesh ultra-respirante, mais protectrice, et le système de laçage rapide en Kevlar de Salomon maintien le pied en place, même sur les sentiers les plus techniques. Un futur best-seller, et pas que pour son prix ! Prix : 130€.
The North Face Summit Vectiv Pro
L’arme de guerre à plaque carbone
Poids : 277 grammes (homme), 250 grammes (femme)
Stack height* : 32-26 mm
Drop : 6 mm
Les + : rebond, réactivité, stabilité
Les – : frottements au niveau des orteils pour certains coureurs
Aux pieds de Katie Schide lors de sa victoire à l’UTMB 2022, la Summit Vectiv Pro place la barre très haute en termes de performance. Conçue avec une toute nouvelle semelle intermédiaire – propre à The North Face – qui associe le PEBAX à un EVA pour un rebond, un amorti et une durabilité exceptionnels. Le contraste avec la première version de la Flight Vectiv (première chaussure à plaque carbone de TNF) est saisissant. Réactive, dynamique, rapide, elle est clairement un niveau au-dessus. La semelle intermédiaire est constituée d’une plaque en fibre de carbone sur toute la longueur, avec un rocker agressif en forme de fourche à l’avant-pied et au talon. Les sentiers roulants, les terrains plats caillouteux et les pentes raides deviennent nettement plus accessibles. Les « ailerons » en carbone à l’avant-pied améliorent la stabilité latérale bien qu’un de nos testeurs ait trouvé que le bord supérieur s’enfonçait douloureusement dans ses orteils. L’empeigne est composée d’une double paroi en mesh respirante, hydrophobe et extrêmement résistante. La boîte à orteils est assez large, sans que cela soit dérangeant. Les crampons de 3,5 millimètres offrent une bonne adhérence pour les sentiers techniques, tout ne gênant pas sur les terrains roulants. Prix : 250€.
La Sportiva Jackal II BOA
La plus robuste
Poids : 294 grammes (homme), 256 grammes (femme)
Stack height* : 29-22 mm
Drop : 7 mm
Les + : serrage précis avec les deux molettes BOA, guêtre intégrée, foulée dynamique
Les – : trop proche du sol pour certains
Clairement conçue pour les trails en montagne, pour courtes ou longues distances, la Jackal II BOA verrouille le pied, le protège et permet d’envoyer. Les deux molettes BOA offrent le serrage le plus précis de ce test. Le collier enveloppant la cheville est doux, respirant, ne frotte pas et n’entrave pas les mouvements tout en empêchant les petits cailloux ou la saleté d’entrer dans la chaussure. La Sportiva propose ici un fit légèrement plus large qu’à l’accoutumé, pour des performances et une protection supérieure par rapport à la version précédente. Le caoutchouc super adhérent de la semelle extérieure, dotée de crampons agressifs, assure une traction de très haut niveau en montée comme en descente, et sur toutes les surfaces. Le pare-pierre en TPU protège les orteils des rochers et l’EVA moulé par compression avec des inserts en PU assure un amorti (10 millimètres d’épaisseur dans le talon et 5 millimètres dans l’avant-pied) souple et réactif, ainsi qu’un maintien stable du pied. Prix : 200€.
New Balance Fresh Foam X More Trail v3
La plus confortable
Poids : 295 grammes (homme), 277 grammes (femme)
Stack height* : 30,5-25,9 mm
Drop : 4 mm
Les + : l’amorti, la foulée relativement stable, l’empeigne moelleuse
Les – : trop molle pour certains
Tout dans cette chaussure est synonyme de confort : la mousse de la semelle intermédiaire Fresh Foam X, souple et rebondissante, s’étend sur les côtés du pied, ce qui donne l’impression que l’amorti est plus massif qu’il ne l’est (et ajoute une certaine stabilité à la foulée). Les lacets et la semelle intérieure sont aussi confortables que votre t-shirt en coton préféré. Malgré les apparences, la More Trail v3 n’est pas du tout « lourde ou pataude ». C’est même plutôt le contraire : une chaussure de course légère, dotée d’un amorti vif et dynamique. Mais tout le monde n’est pas fan, pour certains, elle « donne l’impression de se débattre dans une tourbière », en particulier si la surface du sentier est un peu molle. Malgré ça, la More Trail v3 surprend par ses performances sur les sentiers rocailleux et techniques. La mousse à double densité (plus souple au-dessus, plus ferme en-dessous) amortit comme un pneu de VTT sous-gonflé : les chaussures absorbent le terrain. Ce n’est pas la plus rapide, ni la plus joueuse, mais si vous recherchez le confort, c’est de loin celle qu’il vous faut. Prix : 170€.
Hoka Torrent 3
La plus à l’aise sur terrains techniques
Poids : 246 grammes (homme), 225 grammes (femme)
Stack height* : 23-18 mm (homme), 21-16 mm (femme) – sans la semelle intérieure
Drop : 5 mm
Les + : joueuse, profil bas, le fit
Les – : manque d’amorti pour une Hoka
La Torrent 3 rompt avec la tradition Hoka – et son amorti légendaire – en faveur d’une semelle plus ferme, une tige plus basse, de quoi donner une chaussure globalement plus joueuse. Elle excelle sur terrains techniques et en dévers, ce qui n’est habituellement pas le cas d’une Hoka. Mais cela se ressent en contrepartie sur le confort, plus ferme. Sous le pied, une semelle intermédiaire Profly à double densité – un mélange d’EVA plus doux sur le dessus et plus ferme en-dessous – ainsi qu’un stack height modéré qui offre une sensation de stabilité, de réactivité et un bon touché. Elle garde le look et la forme de la version précédente, mais propose une nouvelle empeigne, composée d’un mesh technique monocouche plus aérodynamique, utilisant un fil haute performance et une superposition TPU qui permet un serrage plus souple, en particulier à l’avant-pied, tout en conservant une sensation de confort et de maintien. Hoka a également modifié la composition du caoutchouc de la semelle extérieure pour offrir une meilleure adhérence et une plus grande durabilité, en particulier sur les surfaces mouillées. Pour résumé, la Hoka Torrent 3 brille sur les trails courts et techniques, avec un tarif super attractif. Prix : 140€.
Comment bien choisir sa paire de trail
Si vous êtes à la recherche d’une chaussure de trail, le critère principal à considérer sera le type de terrains sur lequel vous souhaitez courir : préférez-vous les terrains montagneux ou les sentiers roulants, moins techniques ? Certaines chaussures peuvent s’adapter aux deux types de terrain, tandis que d’autres excellent uniquement sur l’un ou l’autre. Les chaussures à crampons plus petits sont généralement mieux adaptées aux sites peu techniques, à l’inverse les chaussures aux crampons plus longs seront plus à l’aise sur les sentiers escarpés, rocailleux ou boueux. Si vous aimez sentir le sol et jouer avec le terrain, vous préférerez probablement une chaussure légère et minimale, dans le cas contraire, privilégiez l’amorti avec une semelle oversize.
En résumé, pour choisir la meilleure chaussure, miser sur les modèles qui s’adaptent le mieux à votre pied et qui vous procurent les meilleures sensations en course. Rien ne remplace donc l’essai en magasin et sur le terrain.
Le fit doit correspondre à la forme de votre pied
Par ailleurs, faites attention à la longueur de la chaussure. Vous aurez besoin d’espace à l’extrémité de vos orteils, car vos pieds s’allongent et gonflent lorsque vous courez sur de longues distances. Vous pouvez laisser une largeur de pouce entre votre gros orteil et l’extrémité de la chaussure. Les coureurs choisissent souvent une demi-pointure ou une pointure de plus que pour leurs chaussures de ville.
Veillez également à ce que la forme de la semelle et de la tige corresponde à celle de votre pied. La semelle doit être aussi large ou plus large que votre pied sur toute sa longueur et épouser confortablement la courbe de votre voûte plantaire. La chaussure doit maintenir fermement votre pied, tout en permettant à la plante et aux orteils de s’écarter et de fléchir lorsque vous courez. Le talon ne doit pas glisser lorsque vous le soulevez, et la voûte plantaire doit pouvoir s’arrondir et s’allonger naturellement. Rien ne doit frotter pendant la foulée.
Les sensations doivent correspondre à votre foulée naturelle
Si la chaussure vous convient, il est temps de l’emmener faire un tour sur un tapis roulant, autour du magasin ou, idéalement sur les sentiers. Chaque chaussure de running a un comportement unique créé principalement par le type, la densité et la géométrie de la mousse de la semelle intermédiaire. Son épaisseur, sa largeur, son drop et son flex de l’avant-pied ou la forme du rocker interagissent entre eux et avec votre foulée pour déterminer la réaction de la chaussure à l’impact au sol, l’ampleur de l’amorti, la stabilité du maintien, la fluidité de la foulée entre l’impact et le lever du pied, ainsi que la rapidité et la puissance du rebond.
Benno Nigg, professeur de biomécanique de renommée mondiale, propose de sélectionner ses chaussures selon le « filtre de confort ». Toutefois, le confort ne se limite pas à la sensation de douceur que vous ressentez en enfilant la chaussure. Ce que vous devez évaluer, c’est si la chaussure permet à vos pieds de bouger comme ils le souhaitent. Dans une bonne chaussure, lorsque vous courez à votre rythme, vous toucherez doucement le sol là où vous vous attendez à atterrir, vous déroulerez en douceur et de manière stable tout au long de la foulée, vous vous sentirez à la fois amorti et connecté au sol, et vous décollerez naturellement, rapidement et avec puissance. La chaussure ne doit pas donner l’impression de contrôler votre pied ou de modifier votre foulée – elle doit se faire oublier. Si tous ces critères sont réunis, alors vous aurez trouvé votre paire.
Il est probable que plusieurs chaussures vous correspondent. Pour trouver la plus confortable, il est important de les comparer les unes aux autres. Il se peut également que vous trouviez qu’une chaussure soit plus confortable à un rythme différent ou à un niveau de fatigue différent, et que vous souhaitiez du coup avoir plusieurs paires. Ce qui peut être judicieux puisque porter plusieurs paires est un moyen de réduire le risque de blessure. Vous diminuez ainsi les contraintes exercées sur vos pieds et vos articulations.
Qu’en est-il de la prévention des blessures ?
Les marques ont longtemps orienté leur marketing sur la prévention des blessures, mais il existe peu de preuves scientifiques établissant une corrélation entre les chaussures, ou toute propriété d’une chaussure (comme l’amorti ou le contrôle de la pronation) et les blessures liées à la course à pied. Les professionnels de la santé affirment qu’il est très difficile de déterminer si un coureur a besoin d’un certain type de chaussures, et des études ont montré que la prescription de chaussures à l’aide d’analyse de la foulée sur tapis roulant ou les tests de hauteur de la voûte plantaire sur sol mouillé ne réduit pas systématiquement les blessures.
Ne pensez pas que vous avez besoin de plus d’amorti ou de stabilité si vous avez des articulations douloureuses, si vous êtes un coureur plus lourd ou si vous êtes débutant. La meilleure façon de prévenir les blessures est de trouver deux ou trois paires différentes qui vous conviennent, de vous habituer à les porter et de varier leur utilisation sur différentes surfaces, à différents rythmes, tout en évitant d’augmenter rapidement votre charge d’entraînement.
Enfin, lorsque le moment est venu de renouveler votre équipement, ne jetez pas votre ancienne paire. Donnez-la, vendez-la sur une plateforme de seconde main ou réparez-la. Si vous doublez sa durée de vie, c’est 40% d’émission de GES en moins.
Stack height* : c’est la hauteur globale de la semelle/inter-semelle prise sur le talon de la chaussure et sur l’avant-pied, c’est la différence entre ces deux mesures qui fournit le drop.
Photo d'en-tête : Dylan Leeder/Stocksy