Cette année, c’est l’Agravic Speed Ultra d’Adidas qui nous a le plus impressionnés. Son déroulé incroyablement doux vous fait sentir plus rapide que vous ne l’êtes. C’est la chaussure de l’année, mais beaucoup d’autres modèles nous ont séduits pour leur confort, leur dynamisme ou leur côté joueur. Notre sélection des meilleures chaussures trail 2024 est pour la première fois non seulement ouverte aux nouveaux modèles de la saison, mais aussi, aux « carry over », ces modèles lancés les années précédentes et mis à jour avec les meilleures technologies du moment. Au total, nous avons mis à l’épreuve plus de 150 chaussures de trail ces deux dernières années sur des centaines de kilomètres, dans toutes les conditions ; sec, humide, gras, technique, raide, plat (…). Voici les 18 qui sortent du lot.
Adidas Terrex Agravic Speed Ultra
Nike Ultrafly
Hoka Tecton X 2
Salomon Genesis
Altra Timp 5
Brooks Caldera 7
La Sportiva Prodigio
The North Face Altamesa 500
Merrell MTL Long Sky 2 Matryx
Brooks Catamount 3
Salomon Thundercross
Dynafit Ultra 100
Topo Athletic MT-5
On Running Cloudsurfer Trail
Craft Nordlite Ultra
New Balance Fresh Foam x Hierro v8
Allbirds Tree Flyer 2
Topo Terraventure 4 WP
Adidas Terrex Agravic Speed Ultra
« Supershoe » de l’année
Poids : 220,25 grammes (femme) ; 260,25 grammes (homme)
Stack Height* : 38 – 30 mm
Drop : 8 mm
Prix : 230€
Les +
Foulée rapide, fluide et dynamique
Les –
Trouve ses limites sur terrain technique
La construction de l’Agravic Speed Ultra tire son inspiration des « supershoes » d’Adidas – ces modèles « carbone » qui multiplient les performances sur route : un rocker à l’avant-pied pour fluidifier la foulée, un amorti Lightstrike pour le retour d’énergie, des tiges Energyrods (synthétiques, et non pas en carbone) intégrées dans la semelle intermédiaire pour la stabilité et la propulsion et une semelle extérieure en caoutchouc Continental™ pour la traction.
Testée sur plus de 500km autour du lac d’Annecy, dans toutes les conditions, sec, gras, raide, plat, roulant, technique, route (…) l’Agravic Speed Ultra s’est montrée performante sur terrain roulant. La semelle intermédiaire Lightstrike Pro offre un amorti et un retour d’énergie remarquablement constants, du moins sur les surfaces stables. La mousse tient bien sans s’effondrer ni perdre en élasticité.
L’intégration de quatre tiges à l’avant-pied – contrairement aux cinq tiges en carbone utilisées dans les chaussures de route Adizero Adios Pro 3 – procure le bon compromis en termes de rigidité, en particulier dans les descentes roulantes. Les tiges sont réparties sur l’avant-pied, un peu plus en largeur que sur la version route, pour plus de stabilité.
Le rocker à l’avant-pied est assez prononcé, ce qui permet d’adoucir la foulée et de relancer, mais ça se complique lorsque l’on a besoin de plus de maintien et de stabilité dans les parties délicates. Par ailleurs, le rocker au niveau du talon n’est pas du tout adapté aux allures plus lentes, quand on attaque par le talon sur le plat ou en descente. En revanche pour les montées pas trop raides, à une l’allure modeste, il convient parfaitement aux foulées medio-pied ou avant-pied.
Le chaussant est bien ajusté, le maintien est bon et la boite à orteils suffisamment large. La languette à soufflet fait parfaitement le job pour empêcher les intrusions de poussière ou de petits graviers et assure un serrage sûr grâce aux lacets crantés, quoiqu’un peu longs et parfois difficiles à défaire. La semelle Continental, dotée de crampons de 3,5mm sur les côtés et de 2,5mm au centre, offre une traction fiable dès lors que vous restez sur un terrain lisse, sec ou humide. Dans les conditions plus délicates, sur rochers ou racines humides, le grip est un peu léger. Pareil dans la boue et sur la glace, bien que les Agravic Speed Ultra m’aient permis de finir la SaintéLyon sans tomber, contrairement à beaucoup d’autres participants.
En résumé, c’est un « game changer » pour les coureurs qui cherchent la haute performance et qui sauraient compenser ses lacunes par leurs agilités techniques. Après Nike et l’Ultrafly, New Balance et la SuperComp Trail, Adidas vient compléter cette nouvelle génération de chaussures de trail largement inspirée des « supershoes » de route, conçues pour repousser les limites de la performance. Pour utiliser tout leur potentiel – en particulier l’Agravic Speed Ultra – vous devrez être un coureur solide. Pour les moins expérimentés, ou moins à l’aise dans les dévers et parties techniques, elle pourrait vous sembler instable. Votre niveau fera donc la différence pour apprécier la polyvalence de cette chaussure, si ce n’est pas votre porte-monnaie. À 230€, elles ne sont pas à la portée de toutes les bourses !
Nike Ultrafly
La meilleure option pour l’ultra
Poids : 273 grammes (homme), 256 grammes (femme)
Stack Height* : 38.5 – 30 mm
Drop : 8,5 mm
Prix : 250€
Les +
Amorti extraordinaire, rebond puissant et stable
Confortable sur les longues distances
Les –
Les sensations au sol
La Nike Ultrafly est dotée des mêmes technologies – d’amorti et de propulsion – ayant fait le succès de l’Alphafly et la Vaporfly sur la course sur route, avec quelques améliorations et spécificités pour le trail en plus. Sa semelle intermédiaire, incroyablement réactive, en mousse Pebax ZoomX est enveloppée dans une membrane textile pour limiter la perte d’énergie, favoriser la stabilité, et procurer un rebond tout en contrôle. Placée à l’intérieur de la semelle intermédiaire, une plaque carbone plus courte que celle de la version route et en forme de fourche à deux branches offre une stabilité latérale et une bonne sensation proprioceptive du sol. L’assemblage de la mousse et de la plaque carbone rend la chaussure super dynamique, assez confortable de longues distances, mais aussi assez légère et maniable pour courir vite.
Le grip de la semelle extérieure Vibram Litebase équipée de crampons Megagrip surpasse celui de toutes les chaussures de trail conçues par Nike à ce jour. Selon nos testeurs, l’Ultrafly offre la meilleure adhérence de sa catégorie, toutes conditions et surfaces confondues. Les crampons, d’à peine 3,5 millimètres, permettent de dérouler confortablement sur terrains lisses et sur la route.
L’Ultrafly s’adapte parfaitement à la taille du pied, avec un volume intérieur étroit-moyen qui s’ouvre à l’avant-pied pour laisser de l’espace aux orteils. La tige est sécurisée par une languette finement rembourrée et un contrefort modéré au niveau du talon. Son tissu blanc « Vaporweave » léger et ultra-respirant tient bien en place et reste assez propre au fil des kilomètres. Précurseur des « supershoes » sur route, Nike a pris son temps pour adapter ses technologies au trail, mais le résultat valait la peine d’attendre. C’est la meilleure chaussure de notre dernier test automne-hiver 23-24.
Hoka Tecton X 2
La plus joueuse des « supershoes »
Poids : 250 grammes (homme), 227 grammes (femme)
Stack height* : 32 – 27 mm (homme), 30 – 25 mm (femme)
Drop : 5 mm
Prix : 220€
Les +
Retour d’énergie, poids
Les –
Avant-pied trop étroit selon certains testeurs
La première version de la Tecton X nous avait impressionné par sa capacité à s’adapter à tous les coureurs, de tous niveaux. C’est le cas aussi pour la Tecton X 2. La deuxième itération propose une tige un peu moins volumineuse et un maintien du pied plus sûr. Et ça fonctionne : la semelle extérieure adhère, la semelle intermédiaire rebondit et sa construction est légère.
La semelle intermédiaire et la semelle extérieure n’ont pas changé par rapport à la première version, ce qui est une bonne chose. La chaussure offre la même foulée rapide, le même retour d’énergie et la même semelle Vibram Megagrip Litebase aux crampons de quatre millimètres. Les plaques carbone placées parallèlement maintiennent la mousse stable et dynamique sans faire vriller votre pied sur terrains techniques. La chaussure est mieux ajustée et le laçage impeccable en course comme à l’entraînement. Pour améliorer sa tige, Hoka a intégré un tout nouveau tissu renforcé en Kevlar extrêmement léger, durable et qui maintien le pied tout en restant presque imperméable.
Salomon Genesis
La meilleure option pour tous les jours
Poids : 258 grammes (homme), 242 grammes (femme)
Stack height* : 34 – 26 mm
Drop : 8 mm
Prix : 150€
Les +
Maintien, stabilité
Joueuse
Excellente sur terrain technique
Les –
Avant-pied trop étroit selon certains testeurs
Conçue sur la base de la S/LAB Genesis (portée par Courtney Dauwalter lorsqu’elle a remporté la Western States, la Hardrock et l’UTMB la même année), mais plus accessible, la Salomon Genesis combine la performance de la S/LAB avec la durabilité d’une chaussure d’entraînement.
La hauteur de la semelle intermédiaire est le bon compromis entre amorti, poids et encombrement pour conserver une bonne sensation au sol. Comme toute bonne chaussure de trail, elles savent se faire oublier. Une plaque en TPU est intégrée sur le côté extérieur (au niveau du talon) de la semelle intermédiaire (en EVA-Oléfine) pour plus de stabilité sur terrain technique, tandis que de l’autre côté, au niveau de la voûte plantaire, une autre plaque maintient le pied centré. Le système de serrage Quicklace de Salomon maintient le pied fermement en place, et la tige Matryx extrêmement résistante, fabriquée avec des fils de Kevlar, ajoute un soutien et une protection supplémentaires. Nous avons apprécié l’ajustement précis, même si certains testeurs ont trouvé l’avant-pied trop étroit. Et avec le mesh non-extensible, ça ne pardonne pas. La chaussure est rapide et stable, sans être trop lourde. Elle peut donc convenir aux entraînements comme aux jours de course.
Altra Timp 5
La foulée naturelle (zéro drop) la mieux équilibrée
Poids : 277 grammes (homme), 243 grammes (femme)
Stack height* : 29 – 29 mm
Drop : 0 mm
Prix : 160€
Les +
Très bonne traction
Foulée naturelle et très confortable
Les –
La tige est un peu raide
Comme pour toutes les chaussures Altra, la boîte à orteils de la Timp 5 offre assez d’espace pour faire travailler l’avant-pied et optimiser les relances tout en maintenant un confort maximal.
Ce nouveau modèle est parfaitement ajusté : l’enveloppe du cou-de-pied et la coque du talon maintiennent bien le pied en place qui ne glisse pas même sur les terrains les plus difficiles. L’emplacement des œillets évite que les lacets n’interfèrent avec la flexion de l’avant-pied. Si vous étiez un adepte des précédentes itérations, vous apprécieriez l’intégration d’une semelle Vibram Megagrip sur la Timp 5. Cette mise à jour améliore grandement le grip sur les surfaces rocheuses, tandis que les crampons de quatre millimètres se font suffisamment discrets pour ne pas gêner sur sol dur. La nouvelle Timp 5 a également été allégée de quelques grammes.
La semelle intermédiaire, composée d’une nouvelle version de l’EGO Max d’Altra – un mélange d’EVA moulé par compression, souple et résistant, offre une sensation de rebond sous le pied. La répartition de la densité est bien équilibrée, avec une quantité égale sous le talon et l’avant-pied. Une épaisseur modérée, ni trop molle, ni trop ferme. Vous avez à la fois une bonne sensation au sol et une bonne protection. La tige en maille doublée est résistante et respirante. La Timp 5 s’adapte à votre rythme, aux parties plus lentes comme aux accélérations, sur du long comme du court.
Brooks Caldera 7
Le meilleur amorti
Poids : 300,5 grammes (homme), 266,5 grammes (femme)
Stack height* : 38,5 – 32,5 mm
Drop : 6 mm
Prix : 150 €
Les +
Super amorti, stable
Le chaussant et la protection de la tige
Les –
Un peu léger sur terrain technique
Si vous êtes adepte de l’oversize, ne cherchez pas plus loin. La Brooks Caldera 7 a le meilleur et le plus gros amorti. C’est un monstre, idéal pour les sorties ultra-longues, les courses de récupération ou les parcours oscillant entre route et sentier, lorsque le confort fait la différence. Brooks a trouvé la recette idéale d’un bon amorti. La semelle intermédiaire reste souple et confortable sans être trop molle ni perdre en stabilité et en retour d’énergie. La semelle intermédiaire en EVA injecté à l’azote s’étend autour du talon, créant un effet de cuvette pour le maintenir en place, puis s’abaisse le long de l’avant-pied pour améliorer la flexibilité et offrir une foulée fluide. Les renforts latéraux font de la Caldera 7 l’une des chaussures oversize les plus stables que nous ayons testées.
Vous pourriez penser, à juste titre, qu’une chaussure aussi imposante n’offre pas une attaque très précise sur terrain technique, mais en réalité, malgré l’épaisseur de la semelle, elle procure une assez bonne sensation au sol. En-dehors des sentiers extrêmement rocailleux, déversant et techniques, le profil oversise déroule parfaitement sur les terrains typés « gravel », absorbant confortablement toutes les aspérités du sol.
La semelle extérieure, dotée de crampons épais de quatre millimètres, offre une bonne adhérence. On se sent en confiance sur la plupart des terrains, même sur route. Bien qu’elle n’ait pas été conçue pour des records de vitesse, les rainures fluidifient et apportent une sensation de vitesse et d’agilité que les itérations précédentes n’offraient pas. Pour la tige, Brooks a utilisé un nouveau mesh TPEE renforcé par un pare-pierre rigide au niveau des orteils pour un meilleur maintien et une meilleure protection. La tige offre une très bonne protection, mais les pieds étroits la trouveront un peu large.
La Sportiva Prodigio
Le meilleur ratio amorti / performance
Poids : 270 grammes (homme), 270 grammes (femme)
Stack height* : 34 – 28 mm
Drop : 6 mm
Prix : 160 €
Les +
L’équilibre entre confort et agilité, la sensation au sol
Le grip extraordinaire
Les –
Taille petit
Les chaussures La Sportiva sont réputées pour être rigides, fermes et mieux adaptées aux terrains exigeants et techniques que l’on retrouve en montagne. La toute nouvelle Prodigo fait exception. La Sportiva a mis l’accent sur le confort pour une foulée plus douce et plus accessible grâce à une nouvelle semelle intermédiaire généreuse à base d’EVA infusée à l’azote. Elle a fait l’unanimité : souple tout en conservant un bon retour d’énergie et une bonne sensation au sol.
La foulée est améliorée par une fine plaque de PU intégrée à la semelle intermédiaire, qui ajoute à la fois de la stabilité et une protection contre les cailloux. Difficile de trouver une semelle extérieure plus adhérente, en particulier sur les rochers. Le caoutchouc dense à double composition, avec des crampons de quatre millimètres, adhère à la roche comme une chaussure d’escalade. La toge en mesh nous a particulièrement séduit pour sa résistance, son confort, sa respirabilité, sa protection et son ajustement parfait. En revanche, si vous avez le pied large, elle ne vous conviendra pas. C’est la chaussure parfaite pour tout faire, suffisamment confortable pour être portée en course, et prête à tenir la distance. Une chaussure passe-partout.
The North Face Altamesa 500
Pour les conditions changeantes
Poids : 295 grammes (homme), 241 grammes (femme)
Stack height* : 36 – 30 mm
Drop : 6 mm
Prix : 140 €
Les +
La protection sous-pied, stable
S’adapte aux terrains
Les –
Foulée pas très rapide
Sur le sable, les rochers ou les sentiers roulants l’Altamesa 500 excelle dans toutes les conditions. Le pied reste stable dans un bon nombre de situations et ce grâce à un combo traction, adhérence et géométrie plutôt réussi. La semelle extérieure, fabriquée à partir d’un composé en caoutchouc exclusif à The North Face, est dotée de crampons multidirectionnels de quatre millimètres (certains avec de petits canaux pour aider à évacuer l’eau sur les surfaces mouillées) qui s’agrippent à toutes les surfaces avec assurance.
Le matériau extensible reliant la languette à la tige offre un maintien sûr (et confortable) autour du médio-pied, tandis que la semelle intermédiaire s’étend légèrement vers le haut des deux côtés du talon pour un maintien parfait. Une base large qui s’évase à partir de la tige et un renfort talon ajoutent de la stabilité sans pour autant rigidifier la chaussure qui reste confortable. Notamment grâce à une épaisse couche de mousse « Dream » (un EVA infusé au gaz) sous le pied et une languette et talon bien rembourrés. L’avant-pied reste flexible et permet de fluidifier la foulée.
La sensation de propulsion vers l’avant n’est pas aussi extrême qu’avec une « supershoes » (à plaque carbone), mais sa géométrie offre une relance douce pour les articulations, si bien que vous pourriez courir plus longtemps.
Merrell MTL Long Sky 2 Matryx
Pour aller vite sur terrain technique
Poids : 235 grammes (homme), 235 grammes (femme)
Stack height* : 23,5 – 19,5 mm
Drop : 4 mm
Prix : 170 €
Les +
Le poids, la tige
Maintien sûr
Joueuse sur terrain technique
Les –
Amorti un peu léger sous l’avant-pied
La Long Sky 2 Matryx est incroyablement joueuse en montagne. Si vous avez l’agilité d’un chamois, cette chaussure est faite pour vous. La nouvelle tige, fabriquée en Matryx – un tissu synthétique fin, respirant et renforcé par des fils de Kevlar super résistants – sécurise le pied avec une languette bien ajustée qui apporte un maintien supplémentaire. Les découpes dans la semelle Vibram Megagrip – entre les crampons de cinq millimètres -permettent de réduire le poids. La semelle intermédiaire flexible en EVA moulé par compression est plus légère et offre une meilleure proprioception. On se sent en confiance. Le pied est sûr même dans les situations les plus délicates. C’est une chaussure tellement légère, avec une excellente traction et un bon maintien, qu’il est facile de jouer avec le terrain, bien plus qu’avec une chaussure plus encombrante.
Brooks Catamount 3
Meilleure option polyvalente (pour les coureurs rapides)
Poids : grammes (homme), grammes (femme)
Stack height* : 32 – 26 mm
Drop : 6 mm
Prix : 170 €
Les +
Légère, foulée dynamique
Fit confortable, tige sécurisante
Traction exceptionnelle
Les –
Manque d’amorti
Nos testeurs sont unanimes. La Catamount 3 excelle sur tous les terrains. Conçue à la base pour les coureurs rapides et techniques, elle s’est révélée remarquablement polyvalente avec une autonomie impressionnante. Pour certains, c’est la chaussure parfaite pour performer sur les sentiers près de la maison, comme en montagne, sur de courtes ou longues distances.
À l’intérieur de la semelle intermédiaire infusée à l’azote se trouve une plaque souple à plusieurs branches en Pebax RNew qui est tout sauf rigide et contraignante. L’avant-pied conserve une grande flexibilité dans les mouvements latéraux et de l’avant-pied vers l’arrière-pied, ce qui garantit une foulée naturelle quel que soit le terrain, tout en offrant une sensation dynamique de propulsion digne des supershoes (à plaque carbone).
Pour assurer l’adhérence, la Catamount 3 est équipée d’une nouvelle semelle extérieure en caoutchouc écologique composée à 25 % de matériaux recyclés. Elle offre beaucoup d’assurance sur les terrains techniques. On ne glisse pas, même avec de la glace sous le pied.
Nous avons apprécié le serrage et le maintien de la tige en mesh recyclé. Ceux qui connaissent la Catamount 2 trouveront la tige un peu plus fine, mais elle ne compromet ni le confort ni la sécurité. En fait, c’est tout le contraire : la tige monocouche, plus respirante et plus souple, offre une meilleure prise en main grâce à des superpositions de TPU stratégiques et à des lacets en dents de scie (dotés de petits nodules pour faciliter le serrage et éviter de glisser ou de se défaire). L’empeigne est ajustée et maintient le pied avec un rembourrage ample mais pas excessif autour de la cheville.
Salomon Thundercross
La plus polyvalente
Poids : 275 grammes (homme), 246 grammes (femme)
Stack height* : 31 – 27 mm
Drop : 4 mm
Prix : 140€
Les +
Le grip et le dynamisme
Polyvalente
Les –
L’amorti
Salomon a repris le côté polyvalent de le Sense Ride et l’a mixé avec le grip et la durabilité de le Speedcross pour obtenir le tout nouveau modèle Thundercross, repoussant le niveau de polyvalence un cran plus loin. Construite avec la même semelle intermédiaire EVA+Oléfine que la Sense Ride 5, mais avec une hauteur de semelle légèrement plus importante et un drop réduit de moitié, la Thundercross offre une foulée souple et dynamique. La chaussure est réactive et permet de ressentir le sol tout en assurant une bonne protection. Les crampons de cinq millimètres, suffisamment espacés, accrochent dans la terre, la boue, la neige et le sable, sans être gênants sur les surfaces plus fermes. Si vous cherchez une chaussure de trail polyvalente et tout-terrain pour les petites et moyennes distances, avec une excellente adhérence et une tige confortable et bien rembourrée, ne cherchez pas plus loin. Certainement l’une des meilleures Salomon que nous ayons testées.
Dynafit Ultra 100
La plus précise
Poids : 295 grammes (homme), 255 grammes (femme)
Stack height* : 32 – 26 mm
Drop : 5 mm
Prix : 170€
Les +
Son ajustement, protection
Sensations au sol
Les –
Manque d’amorti
Alors que certaines chaussures de trail absorbent littéralement le terrain, l’Ultra 100 permet de jouer avec le terrain avec précision. L’ajustement parfait – sans aucun point de pression lorsque vos lacets sont serrés – permet de poser le pied exactement là où vous le souhaitez. Un système de sangles internes recouvert d’un mesh fin et de bandes de protection en TPU enveloppe confortablement le pied et le maintien en place tout en le guidant dans une foulée naturelle et stable. Sous le pied, des crampons hexagonaux de quatre millimètres, largement espacés, en Pomoca (un composé de caoutchouc adhérent), créent une traction de premier ordre sur les surfaces humides, sèches, meubles et boueuses. L’ajustement de la tige, l’adhérence de la semelle extérieure, l’agilité et le dynamisme de la chaussure font de l’Ultra 100 le choix de qualité pour des trails techniques de moyenne distance.
Topo Athletic MT-5
Foulée la plus naturelle
Poids : 264 grammes (homme), 218 grammes (femme)
Stack Height* : 28 – 23 mm (homme)
Drop : 5 mm
Prix : 170 €
Les +
Amorti amélioré
Traction incroyable
Chaussant anatomique confortable
Les –
Manque d’agilité pour les pieds fins
La MT-5 marque une vraie évolution par rapport à l’itération précédente, la MT-4. La hauteur de la semelle est plus importante (trois millimètres de mousse en plus sous le talon, un millimètre en plus à l’avant-pied), une mousse différente (plus souple et un meilleur rebond) et une semelle Vibram XS Trek EVO actualisée (plus adhérente sur sol mouillé).
Le confort reste le point fort de la marque Topo, avec un talon et une voûte plantaire bien ajustés qui laissent place à une boîte à orteils spacieuse et arrondie. Avec ces améliorations, la chaussure passe d’un modèle minimal à un modèle plus courant, légèrement amorti et plus joueur sur des sorties quotidiennes. Elle offre un bon amorti au niveau du talon tout en gardant de bonnes sensations au sol au niveau des orteils. Si vous êtes adeptes du zéro drop, vous ne remarquerez même pas la différence de 5mm entre le talon et l’avant-pied. Le drop est bien proportionné, de sorte que la foulée reste naturelle.
Topo positionne ce modèle pour les débutants, ou une chaussure route / trail, mais elle peut convenir aux coureurs plus aguerris. Elle se comporte bien sur une variété de terrains et de conditions. La semelle Vibram semble beaucoup plus à l’aise sur surface meuble que sur route, mais elle peut très bien être utilisée comme unique chaussure.
On Running Cloudsurfer Trail
Meilleure option pour les sentiers roulants
Poids : 300 grammes (homme), 225 grammes (femme)
Stack Height* : 32,5 – 25,5 mm (homme)
Drop : 7 mm
Prix : 170 €
Les +
Chaussant confortable
Amorti souple
Transition douce route / trail
Les –
Sur terrain technique
Nous avons testé la Cloudsurfer Trail sur du « door to trail », du bitume aux sentiers roulants, en passant par des singletracks techniques. Elle s’est montrée à la hauteur sur toutes les surfaces, sauf les plus délicates, où son manque de traction, de grip et de protection s’est fait sentir. Mais sur les terrains pour lesquels elle a été conçue – des sentiers modestement techniques – la chaussure fait le job.
Dès le premier pas, elle se révèle confortable avec une languette et un talon légèrement rembourré qui enveloppent bien le pied. La semelle intermédiaire, appelée « CloudTec Phase » et que l’on retrouve dans les récentes chaussures de course sur route de la marque, offre un amorti généreux grâce à ces trous (« clouds ») de forme ovale et stratégiquement inclinés, ce qui offre une foulée douce sur les surfaces dures. Sur le sentier, les crampons de 2,5 mm, fabriqués à partir d’un composé de caoutchouc exclusif à la marque, offre une adhérence correcte sur les terrains rocailleux, en montée comme en descente.
La tige souple et flexible qui utilise des superpositions de mesh pour la résistance à l’abrasion s’est avérée confortable sur les longues distances. C’est une chaussure confortable, idéale pour les sorties quotidiennes.
Craft Nordlite Ultra
Pour la route / trail.
Poids : 264 grammes (homme), 230 grammes (femme)
Stack height* : 40 – 34 mm (homme), 38 – 32 mm (femme)
Drop : 6 mm
Prix : 180€.
Les +
Polyvalente, confortable
Sensations au sol
Les –
La coque du talon pourrait être plus sûre
Pour les coureurs qui alternent les entraînements entre course sur route et trail, ou qui combinent des sections de route et de sentier à chaque sortie, la Nordlite Ultra retiendra leur attention. C’est la chaussure la plus douce et la plus confortable que nous ayons testée cette saison. La semelle intermédiaire haute et large en mousse infusée à l’azote absorbe l’impact sur les surfaces dures, comme le béton et les trottoirs, sans pour autant s’écraser ou trop rebondir sur les sentiers. La transition route – trail se fait facilement grâce à sa semelle extérieure segmentée et découpée au milieu du pied. La séparation découple l’avant et l’arrière de la chaussure, ce qui signifie que le talon et l’amorti de l’avant-pied se déplacent plus indépendamment l’un de l’autre qu’avec une construction traditionnelles semelle extérieure/semelle intermédiaire, créant ainsi une meilleure adaptation au terrain. Les crampons de traction multidirectionnels sont adaptés à tous les terrains, sauf les plus accidentés. La tige en mesh d’une seule pièce est extrêmement confortable, mais elle manque de maintien dans les dévers et de protection. Attention, elle chausse grand, certains testeurs ont pris une taille en dessous.
New Balance Fresh Foam x Hierro v8
Pour les débutants
Poids : 318 grammes (homme), 249 grammes (femme)
Stack height* : 37,9 – 29,9 mm
Drop : 8 mm
Prix : 160€
Les +
Tige souple et confortable
Bon équilibre entre amorti et sensations au sol
Polyvalente
Les –
Manque de protection sous le pied
La Fresh Foam Hierro v8 gagne sa place dans cette sélection grâce à sa légèreté, son confort sous le pied et son côté joueur. Des sentiers à la route, elle passe sans effort d’une surface à une autre, ce qui en fait un excellent choix pour les débutants et les coureurs de niveau intermédiaire.
Comme la Hierro v7, elle est dotée d’une version plus légère et plus souple de la semelle intermédiaire Fresh Foam EVA exclusive à New Balance, fabriquée à partir d’environ 40 % de matériaux d’origine biologique. Elle est souple, confortable et protectrice, mais pas au point de manquer de dynamisme. Malgré son amorti important, la Hierro v8 est remarquablement sensible, presque autant qu’une chaussure minimaliste, vous ressentez chaque bosse et chaque aspérité du sentier. Cette sensation nous a plu jusqu’à une certaine mesure, puisque dépourvue de plaque sous le pied, la chaussure manque de protection. La proprioception, ainsi que les renforts autour du talon et de l’avant-pied apportent plus de stabilité et d’agilité qu’une chaussure du même niveau d’amorti. Aussi, la semelle Vibram et ses crampons de 4,5 mm offrent une traction et une adhérence exceptionnelles sans être gênants sur sol dur. Nous avons apprécié la tige en mesh, fabriquée à partir de matériaux 100 % recyclés. Elle offre suffisamment de respirabilité, tout en maintenant bien grâce à un système de laçage fluide. Le renfort pare-pierres, extra-rigide, ajoute un peu de robustesse et de sécurité. La Hierro v8 est un excellent choix si vous débutez et que vous ne souhaitez pas vous encombrer de plusieurs paires.
Allbirds Tree Flyer 2
Palme de l’éco-développement
Poids : 301,5 grammes (homme), 237,3 grammes (femme)
Stack height* : 30,5 – 22 mm
Drop : 8,5 mm
Prix : 165€
Les +
Réactivité, sécurité, confort sur tous les terrains
Les –
Faible volume, relativement lourde
Plus connue pour ses chaussures lifestyle, confortables et écologiques, la marque Allbirds fait son entrée dans le monde du trail avec la Tree Flyer 2 – un modèle au design épuré, alliant style et performance. La semelle intermédiaire, fabriquée avec une mousse Pebax d’origine biologique, est incroyablement dynamique et suffisamment indulgente pour emprunter les sentiers techniques. Les crampons « horizontaux » de la semelle extérieure en caoutchouc naturel – différent de ceux que l’on retrouve sur la plupart des semelles de trail – adhèrent correctement à la plupart des terrains. L’accroche est rassurante sur les rochers, un peu moins sur les surfaces meubles. Nous avons apprécié le mesh, fabriqué à partir de fibres d’eucalyptus, qui offre un ajustement relativement serré jusqu’au milieu du pied, contrastant avec une sensation plus lâche et plus stretch au niveau des orteils et de la partie supérieure. Le maintien du talon est l’un des meilleurs que nous ayons testés ces dernières années. La Tree Flyer 2 réussit à rester parfaitement ajustée sans irriter l’arrière du talon.
Topo Terraventure 4 WP
Pour les sentiers humides
Poids : 340 grammes (homme), 286 grammes (femme)
Stack height* : 25 – 22 mm
Drop : 3 mm
Prix : 195€
Les +
Robuste,
Excellente imperméabilité
Adhérence
Les –
Rigide, manque de rebond
En montagne, mieux vaut être paré à toutes les situations. Le temps est imprévisible, le terrain technique, vous aurez besoin d’une chaussure résistante, mais suffisamment confortable pour ne pas vriller vos pieds. C’est là que la Topo Terraventure 4 WP entre en jeu. Elle offre une semelle extérieure agressive, une construction durable et un maintien du pied sûr. Si vous cherchez une chaussure dotée d’un gros amorti et d’un rebond exceptionnel, passez votre chemin. Cette chaussure offre avant tout une protection et une imperméabilité à toute épreuve pour rester bien stable sur le sol avec une semelle intermédiaire ferme, mais qui offre juste assez d’amorti et de rebond.
L’ajustement est excellent. L’avant-pied est large tandis que le medio-pied et le talon sont maintenus sans compromettre la mobilité. La chaussure s’adapte comme un gant. Sous le pied, la semelle Vibram Megagrip aux crampons larges accroche à toutes les surfaces et une plaque souple à l’avant du pied ajoute une protection phénoménale. Nous avons apprécié la tige eVent qui empêche l’eau de s’infiltrer, mais, on doit l’avouer, elle manque cruellement de respirabilité. A réserver de préférence aux conditions humides de l’automne et de l’hiver.
Comment bien choisir sa paire de trail
Si vous êtes à la recherche d’une chaussure de trail, le critère principal à considérer sera le type de terrains sur lequel vous souhaitez courir : préférez-vous les terrains montagneux ou les sentiers roulants, moins techniques ? Certaines chaussures peuvent s’adapter aux deux types de terrain, tandis que d’autres excellent uniquement sur l’un ou l’autre. Les chaussures à crampons plus petits sont généralement mieux adaptées aux sites peu techniques, à l’inverse les chaussures aux crampons plus longs seront plus à l’aise sur les sentiers escarpés, rocailleux ou boueux. Si vous aimez sentir le sol et jouer avec le terrain, vous préférerez probablement une chaussure légère et minimale, dans le cas contraire, privilégiez l’amorti avec une semelle oversize.
En résumé, pour choisir la meilleure chaussure, misez sur les modèles qui s’adaptent le mieux à votre pied et qui vous procurent les meilleures sensations en course. Rien ne remplace donc l’essai en magasin et sur le terrain.
Le fit doit correspondre à la forme de votre pied
Par ailleurs, faites attention à la longueur de la chaussure. Vous aurez besoin d’espace à l’extrémité de vos orteils, car vos pieds s’allongent et gonflent lorsque vous courez sur de longues distances. Vous pouvez laisser une largeur de pouce entre votre gros orteil et l’extrémité de la chaussure. Les coureurs choisissent souvent une demi-pointure ou une pointure de plus que pour leurs chaussures de ville.
Veillez également à ce que la forme de la semelle et de la tige corresponde à celle de votre pied. La semelle doit être aussi large ou plus large que votre pied sur toute sa longueur et épouser confortablement la courbe de votre voûte plantaire. La chaussure doit maintenir fermement votre pied, tout en permettant à la plante et aux orteils de s’écarter et de fléchir lorsque vous courez. Le talon ne doit pas glisser lorsque vous le soulevez, et la voûte plantaire doit pouvoir s’arrondir et s’allonger naturellement. Rien ne doit frotter pendant la foulée.
Les sensations doivent correspondre à votre foulée naturelle
Si la chaussure vous convient, il est temps de l’emmener faire un tour sur un tapis roulant, autour du magasin ou, idéalement sur les sentiers. Chaque chaussure de running a un comportement unique créé principalement par le type, la densité et la géométrie de la mousse de la semelle intermédiaire. Son épaisseur, sa largeur, son drop et son flex de l’avant-pied ou la forme du rocker interagissent entre eux et votre foulée pour déterminer la réaction de la chaussure à l’impact au sol, l’ampleur de l’amorti, la stabilité du maintien, la fluidité de la foulée entre l’impact et le lever du pied, ainsi que la rapidité et la puissance du rebond.
Benno Nigg, professeur de biomécanique de renommée mondiale, propose de sélectionner ses chaussures selon le « filtre de confort ». Toutefois, le confort ne se limite pas à la sensation de douceur que vous ressentez en enfilant la chaussure. Ce que vous devez évaluer, c’est si la chaussure permet à vos pieds de bouger comme ils le souhaitent. Dans une bonne chaussure, lorsque vous courez à votre rythme, vous toucherez doucement le sol là où vous vous attendez à atterrir, vous déroulerez en douceur et de manière stable tout au long de la foulée, vous vous sentirez à la fois amorti et connecté au sol, et vous décollerez naturellement, rapidement et avec puissance. La chaussure ne doit pas donner l’impression de contrôler votre pied ou de modifier votre foulée – elle doit se faire oublier. Si tous ces critères sont réunis, alors vous aurez trouvé votre paire.
Il est probable que plusieurs chaussures vous correspondent. Pour trouver la plus confortable, il est important de les comparer les unes aux autres. Il se peut également que vous trouviez qu’une chaussure est plus confortable à un rythme différent ou à un niveau de fatigue différent, et que vous souhaitiez du coup avoir plusieurs paires. Ce qui peut être judicieux puisque porter plusieurs paires est un moyen de réduire le risque de blessure. Vous diminuez ainsi les contraintes exercées sur vos pieds et vos articulations.
Qu’en est-il de la prévention des blessures ?
Les marques ont longtemps orienté leur marketing sur la prévention des blessures, mais il existe peu de preuves scientifiques établissant une corrélation entre les chaussures, ou toute propriété d’une chaussure (comme l’amorti ou le contrôle de la pronation) et les blessures liées à la course à pied. Les professionnels de la santé affirment qu’il est très difficile de déterminer si un coureur a besoin d’un certain type de chaussures, et des études ont montré que la prescription de chaussures à l’aide d’analyse de la foulée sur tapis roulant ou les tests de hauteur de la voûte plantaire sur sol mouillé ne réduisent pas systématiquement les blessures.
Ne pensez pas que vous avez besoin de plus d’amorti ou de stabilité si vous avez des articulations douloureuses, si vous êtes un coureur plus lourd ou si vous êtes débutant. La meilleure façon de prévenir les blessures est de trouver deux ou trois paires différentes qui vous conviennent, de vous habituer à les porter et de varier leur utilisation sur différentes surfaces, à différents rythmes, tout en évitant d’augmenter rapidement votre charge d’entraînement.
Enfin, lorsque le moment est venu de renouveler votre équipement, ne jetez pas votre ancienne paire. Donnez-la, vendez-la sur une plateforme de seconde main ( Campsider, Everide pour ne citer qu’elles) ou réparez-la. Si vous doublez sa durée de vie, c’est 40% d’émission de GES en moins.
Stack height* : c’est la hauteur globale de la semelle/inter-semelle prise sur le talon de la chaussure et sur l’avant-pied, c’est la différence entre ces deux mesures qui fournit le drop.
Photo d'en-tête : Adidas Terrex