Tout ce qu’il faut savoir sur la Transjurassienne 2025

La plus grande course de ski nordique organisée en France, un 70 km en style libre, va-t-elle pouvoir se tenir cette année sur les pistes du Jura et du Doubs ? Après la malheureuse annulation en 2024, faute d’enneigement suffisant, les organisateurs de la « Transju » ont actuellement les yeux rivés sur la météo et se montrent confiants, même si, à un plus d’un mois du départ attendu le 9 février, tout est possible. Y compris des alternatives pour que l’événement tant attendu par les fondeurs ait lieu.  Fin janvier 2024, c’est la mort dans l’âme que Trans’Organisation, organisateur de Transjurasienne, plus grande course de ski de fond en France annonçait que sa 45e édition était annulée en raison du faible enneigement sur le massif du Jura, entre Lamoura et Val de Mouthe. Les températures étaient alors au-dessus de 10°C, et aucune précipitation n’était attendue dans les 10 jours à venir. Cette année, c’est plus de 4 500 passionnés qui s’apprêtent à prendre le départ les 8 et 9 février, sur l’une des 7 épreuves de cet événement réparti sur 2 jours, dont la course reine reste la Transjurassienne. Lancée en 1979, cette épreuve en style libre, entre Lamoura et Mouthe, entend proposer une course commune aux skieurs amateurs, mais aussi aux athlètes pratiquant la discipline au plus haut niveau international. Auparavant inscrite au programme de la coupe du monde, elle a vu la participation de la légende du ski de fond mondial Bjørn Dæhlie (12 médailles olympiques, 17 médailles aux championnats du monde) présent au lendemain de sa victoire sur le 50 Km aux Jeux Olympique d’Alberville en 1992, mais aussi sur l’édition de 1996. Un événement très attendu, donc, sur lequel nous faisons le point. Quid du parcours cet année ? Pour sa 46e édition, c’est le parcours historique de La Transju’ que les fondeurs devraient retrouver, « si les conditions d’enneigement et météorologiques le permettent », précisent les…