Vivre six mois dans une tiny-house entièrement autonome et éco-responsable, ou le défi de Pierre-Alain Lévêque et Clément Chabot. Ces deux ingénieurs du Low-Tech Lab testent chaque jour à Concarneau, en Bretagne, douze systèmes de gestion des ressources naturelles réduisant leur impact écologique. Des solutions simples et made in France. Pas de piscine, pas de blonde platine, ni de confessionnal dans ce « loft story » version écolo, mais un concentré d’innovations vertes mises en lumière par Clément Chabot et Pierre-Alain Lévêque(P-A), deux jeunes entrepreneurs souhaitant prouver que confort et gestion des ressources naturelles peuvent parfaitement rimer. Leur Low-Tech Lab, basé à Concarneau, tout comme leur tiny-house de 13m2, sorte d’habitat témoin mobile, visent à promouvoir partout dans le monde les « low-tech » – des solutions simples, pratiques, à faible coût et basse technologie, par opposition à la high tech – afin de répondre aux objectifs de développement durable ciblés par les Nations Unies. Le pitch de leur « story » ? Vivre confortablement pendant six mois dans cette tiny-house toute équipée, tout en diffusant une série de mini-vidéos focalisée sur chacune des douze technologies appliquées dans leur habitation. L’expérience de vie est une vraie réussite. « Au-delà même de nos espérances », précise Clément Chabot, ingénieur bercé aux bandes-dessinées de Tintin. Le concept a germé devant un constat : il existait de nombreuses solutions écologiques et révolutionnaires qu’on pouvait partager gratuitement, sans finalités mercantiles. Ainsi, passer de 148 litres d’eau par jour – consommation moyenne d’un Français aujourd’hui, à seulement 20 litres sans compromis, comment est-ce possible ? « Grâce à plusieurs techniques très simples », répond Clément. Plus de toilette avec de l’eau potable stagnante. Place aux toilettes sèches, largement connues désormais mais souffrant souvent d’une image trop précaire dans un habitat traditionnel. Il suffirait pourtant de franchir le pas et de modifier nos habitudes passées énergivores. Deuxième étape: récupérer les eaux de pluie via les 13 mètres carrés de surface du toit et les acheminer par les gouttières jusqu’à un réservoir, où…
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