À quelques jours de la COP26, Danny MacAskill, vttiste pro écossais qu’on en présente plus, a entrepris de sensibiliser aux énergies renouvelables… à sa manière. L’idée ? S’offrir une petite visite du ventre d’une éolienne, ponctuée des tricks les plus hallucinants, bouclée sur la pale du monstre à plus de 80 m au-dessus du vide. Un projet spectaculaire, en soutien à deux organisations à but non-lucratif Count Us In et Re:wild. L’occasion pour le producteur de ces images, YouTube alias Google, de redorer son image verte.
Des tricks de Danny MacAskill ça ne refuse pas. Le rideur a déjà fait rêver des millions de gens avec ses vidéos trials, toutes de véritables succès. « Gymnasium », « Danny Daycare » , ou encore « Cascadia » ont été visionnées plus de 300 000 000 fois sur différentes chaînes YouTube. L’année dernière encore, il s’attaquait aux « The Dubh slabs », un massif très vertical situé sur l’île de Skye, au nord de l’Ecosse. Au programme : 900 m de dénivelé avec une section de 500 mètres approchant les 60 degrés, avec vue plongeante sur les récifs du Loch Coruisk.
Dans cette vidéo, Danny tente une d’aventure d’un autre genre, toute aussi vertigineuse : traverser la pale d’une éolienne pour sensibiliser à l’importance des énergies renouvelables et réaliser 29 tricks, représentant les 29% de l’énergie mondiale produite par des sources vertes. Cet appel écologique prend le parti pris d’un avenir davantage tourné vers l’énergie renouvelable, et notamment de l’option éolienne qui est loin de faire l’unanimité, même au sein des mouvements écologistes.
Autre débat, et non des moindres, rappelons que le producteur de cette série « verte », Youtube, est l’un des acteurs phares de la vidéo en ligne. Un secteur, tous genres confondus, représentant 60% du flux des données numériques, engendrant 306 millions de tonnes de CO2, soit 20% du total des émissions de gaz à effet de serre (GES), selon le rapport du Shifproject publié en juillet 2019. Précisons que dans cette industrie hautement polluante, la vidéo en ligne (hors pornographie, réseaux sociaux et VOD) pèse pour 21%, soit 4% des émissions de GES dues au numérique. On comprend que Youtube (et Google, sa maison mère) s’intéresse au sujet. Mais pas sûr que sa série apporte une solution. Reste le talent de Danny, bien tangible, lui.
Pour découvrir les coulisses du tournage, c’est ici :
Photo d'en-tête : Danny MacAskill- Thèmes :
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