Quand le double champion du monde de ski freeride Aurélien Ducroz a dit oui pour la Transat Jacques Vabre au marin Louis Duc, il n’avait pas complètement évalué ce qui l’attendait à bord du Crosscall Chamonix-Mont-Blanc. Alors lorsque la panique le guette, reviennent en masse des flash backs éclairants. Oui, c’est ça, écouter les conseils de ses proches, des légendes du VTT, de l’escalade, du ski ou du snow. Pas trop de navigateurs parmi eux ? Pas grave, et surtout pas le temps de discuter, la Transat part le 27 octobre. D’ici là, on embarque avec eux pour une websérie de quatre épisodes déjantés. Outside est allé faire un tour back stage avec Aurélien Ducroz avant la diffusion du premier épisode diffusé aujourd’hui. Guest star : Cédric Gracia, champion du monde de VTT de descente, entre autres hauts faits.
Sailing tips by Cedric Gracia (MTB)[1/4] – Quand Cedric Gracia (VTT) donne la cadence pour la Transat Jacques Vabre 🚵🏼♂️💨 Tentez de GAGNER une des 5 casquettes #CrosscallChamonixMontBlanc en répondant à la question suivante : quelle est la ville de départ de la Transat Jacques Vabre ? Indice : crosscall.com/crosscall-chamonix Tirage au sort parmi les bonnes réponses le 14/10 à 14h
Publiée par Crosscall sur Vendredi 11 octobre 2019
D’abord, c’est quoi cette histoire de rider sur un bateau ?
C’est une longue histoire, mais on va la faire courte. 2008, Aurélien Ducroz, champion du monde ski freeride parraine un jeune skipper partant pour sa première transat en solitaire. Le rider est fasciné par ce challenge, il prend goût à la mer et un an plus tard achète son premier bateau. Rencontre avec le navigateur Louis Duc, coup de cœur pour l’homme et son bateau, alors en mal de sponsors et … direction la Transat Jacques Vabre 2019, avec le soutien de Crosscall, partenaire d’Aurélien depuis cinq ans déjà.
Ok, mais pourquoi une webserie ?
« En dépit du timing extrêmement serré, on avait envie de faire résonner cette aventure et d’illustrer ce lien si fort entre mer et montagne. Et Louis, qui me disait qu’on n’avait pas vraiment le temps et avait raison, s’est éclaté quand on a fait la vidéo. De toute façon, les choses se sont bizarrement organisées, un peu last minute, et c’est ça qui est génial. On a la chance de vivre des aventures de dingue, partageons-les ! »
Deux mots sur le pitch ?
« A bord du bateau, plein de situations me faisaient penser à la montagne. Monter au sommet du mat, calculer la trajectoire. J’ai donc commencé à imaginer des parallèles entre des situations vécues en altitude et … toutes les galères que tu rencontres en mer. Y associer mes amis de la montagne est rapidement devenue une évidence. L’idée est venue de moi, mais elle a tout de suite éclaté Louis. »
Qui est au casting ?
« Des pros. L’élite du VTT, Cédric Garcia, pour commencer la websérie. Cédric et moi, on a grandi ensemble à Chamonix. On était du même lycée, mais lui est parti vers le VTT, moi vers le ski. C’est ma guest star sur le premier épisode. Le ‘ génie ‘ que j’invoque quand Louis me donne un ordre sur le bateau et que je suis limite panique au winch. Quel rapport avec le VTT ? Ben, c’est simple, faut faire tourner la machine. ‘ Auré, ton winch, c’est comme mon pédalier, toute une histoire de cadence’, me balance Cédric, tranquille. Et il a raison.
Le principe est le même avec Luc Alphand, on a beaucoup skié ensemble, un pro de la trajectoire. Toujours utile en mer !
Tony Lamiche ? Un très grand grimpeur et alpiniste, c’est un peu mon coach personnel. Il m’a poussé là où j’étais moyennement à l’aise. Sur un bateau tu as besoin de ça, avoir la confiance.
Et Xavier de le Rue, je ne pouvais pas ne pas l’embarquer dans cette histoire. Lui et moi on a beaucoup skié ensemble les mêmes lignes, c’est plutôt rare pour un skieur et un snowboardeur. On a la même vision de la montagne… assez radicale, disons directe, si tu vois ce que je veux dire. Pareil, sur l’eau, ça peut servir !
On vient tous de disciplines différentes, mais ce qui nous lie, c’est une même passion pour la montagne, l’aventure, l’outdoor. On est curieux et on aime ça !
Leur réaction à l’idée ? Pas trop étonnés… Et tout de suite : « oui, tu veux faire quoi ? ». Hyper sympa, hyper positif. »
Sur le tournage, c’était comment ?
« Ben, à l’arrache, comme depuis le début de cette histoire, mais au final, ça le fait. On avait prévu trois jours de tournage à Lorient avec Louis et moi sur le bateau et on a dû tout boucler en douze heures non-stop, vu la météo, trop de vent. Le drone est tombé en panne très vite, problème de batterie, et la clef du zodiac s’est coincée dans le démarreur, bref, t’imagines. Mais on a pu faire le maximum. Le deuxième miracle, c’est qu’on ait pu filmer Cédric, Xavier, Luc et Tony. Pas faciles à capter, vu leur emploi du temps. On a eu plein de galères mais aussi plein de bonne volonté, c’est ce qui a fait la différence. »
La transat part le 27 octobre, on va pouvoir vous suivre en mer ?
Oui, on va essayer de faire des petites vidéos, ça va être sympa. L’avantage, c’est que l’on pourra tourner avec le téléphone Crosscall sans que je le casse (rire). J’ai les poches humides en permanence, je le fais tomber 10 fois par jour. Là au moins je suis sûr de ne pas péter le matériel. C’est un énorme atout d’avoir des outils vraiment étanches, qui fonctionnent et qui ne soient pas des gadgets. On va tourner avec le téléphone Crosscall, qui est vachement simple à stabiliser. Ce qui est pratique, c’est qu’il nous sert aussi d’écran déporté de la centrale de navigation qui est elle à l’intérieur du bateau, et où on a tous nos instruments, toutes nos infos… Donc maintenant qu’on est équipés, il va y avoir des rendez-vous vidéo sympa pendant cette transat.
Images, Éric Gachet et Romain Bianco
Production, Cyril Perronace et Bertrand Czaiki
Réalisation, Romain Bianco
Écrit par, Benjamin Schweizer et Stephan Lacas